Comprendre le Hachazo : Analyse du Coup Sec Descendant du Toro

Dans le monde enivrant de la tauromachie, le terme « hachazo » résonne de manière singulière, invoquant un récit viscéral et poignant du coup sec que le toro donne de haut en bas. L’essence de ce ballet mortel entre l’homme et la bête repose sur des siècles de tradition, de spectacle et de débat. Dans cet article, nous explorerons les origines de la corrida, examinerons les vies des taureaux qui peuplent ces affrontements, considérerons les rituels de préparation et le déroulement du spectacle dans l’arène. Nous parlerons également des cas où le taureau est épargné, des conséquences lorsqu’un matador est blessé et des statistiques concernant le nombre de taureaux tués chaque année en France lors de corridas, ainsi que la législation française à ce sujet et les autres traditions tauromachiques à travers le monde.

Quelle est l’origine de la corrida?

Le domaine de la tauromachie, avec son aspect mortellement séduisant et sa dynamique complexe, remonte au moins à l’époque romaine, où les jeux d’amphithéâtre comprenaient des combats d’hommes contre des bêtes. Cependant, le développement de la corrida telle que nous la connaissons aujourd’hui trouve ses racines au début du 18ème siècle en Espagne, évoluant rapidement pour devenir un spectacle nationalement reconnu et célébré. Au fil du temps, la corrida a évolué pour intégrer une multitude d’éléments artistiques, chorégraphiques et rituels qui lui confèrent sa distinctivité culturelle. Structures, costumes et mouvements ont été formalisés, créant ainsi un spectacle hautement symbolique et émotionnellement chargé.

D’où viennent les taureaux destinés aux corridas?

Les taureaux destinés à la corrida sont spécialement élevés pour cela, dans des élevages appelés « ganaderías ». Ces élevages se concentrent sur la production de taureaux de combat, des animaux impressionnants dotés d’une stature et d’un tempérament particuliers, élevés dans des conditions respectueuses de leur nature sauvage, favorisant leur instinct et leur courage. Ces ganaderías suivent des méthodes séculaires de sélection et d’élevage, transmises de génération en génération, pour produire des taureaux qui sont non seulement robustes et agiles, mais également dotés du tempérament nécessaire pour défier les matadors dans l’arène. Le travail de l’éleveur est un mélange de science, d’art et de tradition, jouant un rôle fondamental dans la préservation de la corrida et de ses valeurs culturelles.

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Comment les taureaux sont-ils préparés avant la corrida?

Lorsqu’un taureau est sélectionné pour participer à une corrida, il entame un processus de préparation qui comprend une série de contrôles vétérinaires pour s’assurer qu’il est en bonne santé et qu’il est capable de participer à la rencontre avec vaillance. Les taureaux ne sont pas formés pour le combat, mais ils sont habitués à la présence humaine et à être guidés par des stimuli visuels et sonores. Parmi les critères de sélection, il faut noter l’âge du taureau. Les taureaux doivent avoir entre 4 et 6 ans et un poids minimum, généralement autour de 500 kg. Ils doivent également être vierges de tout combat, c’est-à-dire qu’ils ne doivent jamais avoir été confrontés à un homme à pied dans l’arène avant le jour de la corrida.

Que se passe-t-il ensuite dans l’arène?

Le spectacle de la corrida suit un rituel complexe, divisé en trois parties, ou « tercios ». Chaque phase examine les qualités du taureau, et le matador démontre ses compétences et son courage. Le spectacle commence par le « tercio de piques », où le taureau est mis à l’épreuve pour son courage et sa force. Puis, lors du « tercio de banderilles », le matador et ses assistantes (les banderilleros) placent des dards colorés sur le dos du taureau pour le stimuler. Finalement, le dernier acte – le « tercio de muleta » – est celui où le matador confronte enfin le taureau avec sa cape rouge et son épée, dans la tentative finale de provoquer le fameux « hachazo ».

Dans quels cas les taureaux sont-ils épargnés ?

La notion d’épargner un taureau lors d’une corrida est relativement rare. Généralement, pour qu’un taureau soit gracié, il doit montrer une bravoure exceptionnelle dans l’arène et le public doit plébisciter cette grâce. Si le président de la corrida accepte la demande du public, le taureau sera épargné et aura droit à une retraite paisible dans l’élevage d’où il provient. Il existe aussi le « Indulto », une grâce accordée dans de rares conditions où le taureau a montré un courage et une bravoure extraordinaires dans l’arène, émouvant le public et le matador à un tel point qu’ils demandent son épargne.

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Que leur arrive-t-il s’ils blessent le matador ?

L’arène de la corrida est un espace où les tables peuvent tourner rapidement. Si un toro réussit à blesser un matador au point que ce dernier ne peut continuer le combat, un autre matador est appelé pour terminer la corrida. Cela n’a généralement pas de conséquences directes sur le taureau lui-même. Bien qu’il puisse y avoir un sentiment de triomphe pour le taureau, chaque combat est isolé et ne détermine pas le sort d’autres combats.

Combien de taureaux sont tués chaque année en France dans les corridas ?

Avec une tradition tauromachique passée et vivace, la France organise chaque année un nombre varié de corridas, principalement dans le Sud. Bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres précis, il est estimé que quelque mille taureaux sont tués chaque année lors de corridas en France, selon la Fédération des luttes pour l’abolition des corridas. Il convient de noter que ces chiffres sont souvent au cœur de controverses entre les défenseurs des animaux et les aficionados de corrida, et sont donc sujet à variations.

Que dit la loi française ?

L’activité tauromachique est légale en France, même si elle est soumise à des restrictions géographiques et des conditions très précises. En 2011, la tauromachie a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France par le ministère de la culture, déclarant de fait sa valeur culturelle et historique. Cependant, la corrida est souvent au cœur de polémiques et fait l’objet de nombreux débats au sein de la population et du gouvernement français, entre les défenseurs des droits des animaux qui demandent son abolition et les aficionados qui cherchent à préserver cette tradition.

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Quelles sont les principales autres traditions tauromachiques dans le monde ?

En dehors de la France et de l’Espagne, les traditions tauromachiques se rencontrent dans divers pays à travers le monde. Le Portugal, par exemple, a sa propre forme de corrida où le taureau n’est pas tué dans l’arène. Au Mexique, la corrida est également une tradition importante, avec des matadors célèbres et des arènes impressionnantes. En Amérique du Sud, la tauromachie prend de nombreuses formes, du « coleo » au Venezuela – où les cavaliers tentent de renverser un taureau par la queue – à la « toreada » au Pérou, qui est similaire à la corrida espagnole mais se distingue par sa propre structure et ses rituels.

RÉFLEXIONS FINALES

La tauromachie, avec sa complexité et son mélange de force brute, de rituel et de spectacle, continue de fasciner et de diviser les opinions à travers le monde. Comprendre sa signification et son impact nécessite un examen approfondi de ses origines, de ses pratiques et de ses acteurs, à la fois humains et animaux. La relation entre le matador et le taureau, la tension viscérale et tragique de la corrida, et les rituels qui l’entourent, font de la tauromachie un sujet d’étude inépuisable et pertinent, à la fois pour sa valeur historique et pour les questions qu’elle pose sur la société, la culture et les droits des animaux.

Thèmes abordés Résumé
Origine de la corrida Évènement qui a ses racines dans la culture Populaire espagnole du XVIIIème siècle
Préparation des taureaux Animés spécialement élevés et sélectionnés pour l’arène, puis testés pour leur santé et leur bravoure.
La corrida dans l’arène Divisée en trois actes (‘tercios’), chaque phase offre un spectacle dramatique et examine les qualités du taureau et du matador.
Taureaux épargnés En cas de bravoure exceptionnelle, parfois un taureau est gracié et autorisé à vivre une retraite paisible.
Conséquences de la blessure du matador Si le taureau blesse le matador, un autre matador est appelé à terminer le corrida.
Taureaux tués annuellement en France Environ 1000 taureaux sont tués chaque année dans les arènes françaises.
Loi française relative à la corrida La corrida est légale en France, mais fait l’objet de débats houleux.
Autres traditions tauromachiques dans le monde Diverses formes de tauromachie existent dans le monde, du Portugal au Mexique en passant par l’Amérique du Sud.

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