TOROBRAVO. FIN DE L’AVENTURE.
A partir de ce jour, le site torobravo, en pause depuis plusieurs mois, ferme définitivement ses portes.
Je me posais depuis quelque temps la question du maintien du site, et, dit-on, « Se poser une question, c’est déjà en partie y répondre ».
Flash-back.
J’ai consacré 48 ans de ma vie à la tauromachie (depuis 1974), vivant au rythme des ferias, délaissant (trop) souvent ma famille pour cette passion chronophage que j’ai vécue en solo d’abord, puis au sein de clubs taurins, engageant ensuite une phase d’écriture pour le journal du club, puis pour la revue Toros et enfin pour mon site en y ajoutant les photos. J’ai adhéré à l’Association des Critiques Taurins de France, dont je suis devenu progressivement le secrétaire, puis le président régional et national, essayant de remplir au mieux mes différentes tâches, la dernière période n’étant pas des plus favorables à l’exercice.
Torobravo.
L’aventure du site torobravo, que j’ai créé de toutes pièces, a duré plus de dix ans, et m’a beaucoup apporté, bien que la contrainte soit énorme si on veut faire au mieux pour rester dans la course. Le travail avant, pendant et après les spectacles taurins, est très important. Je peux assurer à ceux qui ne prennent en compte que votre présence dans un callejon que cette place fut gagnée (du moins en ce qui me concerne) par une belle somme de boulot (principalement lorsqu’on assure seul les comptes-rendus – textes et photos – des corridas auxquelles on assiste).
Réflexion.
En des temps difficiles pour la tauromachie, on constate que les acteurs principaux du mundillo semblent plus préoccupés par leurs propres intérêts que par ceux des aficionados qui pourtant les ont placés là où ils sont. Ainsi on retrouve les mêmes face aux Garcigrande, aux Juan Pedro Domecq, aux Zalduendo, et autres Garcia Jimenez. Et pendant que les plus modestes (toreros et ganaderos) souffrent, les mêmes élevages et les mêmes maestros se partagent le gâteau. Ethiquement pas de quoi vous motiver !
Il y a bien sûr, et heureusement, quelques plazas militantes (elles se reconnaîtront) qui, par une programmation courageuse et méritante, résistent à ce phénomène. J’ai eu beaucoup de plaisir à m’y rendre régulièrement.
Tout cela pour dire que lorsque la motivation n’est plus là, il faut honnête avec les autres et avec soi-même. Je pense l’avoir été dans le travail que j’ai accompli, et surtout lors de mes reseñas. Certes tout n’était probablement pas parfait, mais j’ai fait de mon mieux.
Ce fut une belle aventure.
Remerciements.
Je remercie toutes les personnes qui m’ont accueilli dans leurs arènes, qui m’ont souvent fait l’honneur de leur amitié, et qui m’ont permis de travailler dans de bonnes conditions.
Je remercie aussi tous ceux qui m’ont épaulé pour le site (revisteros et photographes) ainsi que ceux qui m’ont suivi et encouragé. J’espère qu’on gardera le contact.
Conclusion.
Une page se tourne, un autre chapitre s’ouvre.
Place maintenant à d’autres expériences que je souhaite aussi enrichissantes que celle qui s’achève. J’ai quelques idées… Pour cela je vais conserver la structure de mon site (en cas de besoin) et maintenir ma présence sur les réseaux sociaux.
Un fuerte abrazo a todos !
Patrick Colléoni “Paco”.
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