Comprendre le comportement du Blando : Le toro qui refuse le châtiment

Introduction

La corrida est un monde de complexité, de tradition et de passion. Le protagoniste de cette histoire est le toro, une créature noble et puissante qui a inspiré tant de débats, de controverses et de fascination à travers les âges. Parmi les nombreux types de toros, il y a le « Blando », qui se distingue par sa timidité et sa réticence à la punition. Alors, qu’est-ce qui rend un toro « Blando »? Pourquoi sort-il seul de la pique? Pourquoi refuse-t-il le châtiment? Jetons un oeil approfondi dans le monde des toros avec un accent particulier sur ce spécimen unique.

3e avis. Planète des toros

Dans le vaste univers de la tauromachie, le toro est le pivot autour duquel tout tourne. Il est l’essence même du spectacle, celui qui suscite l’émoi, qui incarne la puissance brute et la beauté sauvage. Sa bravoure, sa générosité et sa noblesse sont louées; tout comme sa fougue, son agressivité et son courage. Toutefois, tous les toros ne sont pas pareils, et les « Blandos » font partie d’une race à part. Ces toros sont caractérisés par leur manque de bravoure. Contrairement à leurs homologues plus agressifs, ils sortent seuls de la pique et refusent le châtiment. Cette attitude, loin d’être due à leur faiblesse, est souvent le résultat d’une nature réservée et prudente. Les toros « Blandos » préfèrent éviter les confrontations directes et optent plutôt pour des tactiques d’évitement. La réticence d’un toro « Blando » face à la pique est interprétée comme un refus de combattre, un rejet de l’ordre établi de la corrida. Au lieu de charger avec abandon, ils préfèrent garder leurs distances, évaluant soigneusement leurs options avant de faire un mouvement. Cela peut être frustrant pour les matadors qui cherchent à provoquer une réaction, mais également pour les observateurs qui attendent avec impatience l’explosion de force et de puissance caractéristique d’un toro brave. Le « Blando » n’est pas moins un toro pour sa réticence à accepter le châtiment. Sa nature prudente et calculée apporte une dimension supplémentaire à la corrida, une preuve que le toro ne peut être contraint à agir contre sa nature. C’est une leçon de respect pour l’individualité, et une rappel que même dans l’arène, chaque toro est un roi à part entière.

Réflexions finales

La corrida, c’est beaucoup plus que le rouge du capote et le frisson du danger. C’est un tableau complexe de stratégie, de psychologie et de tradition. Le toro est le cœur battant de cette tradition, et le « Blando » est un représentant unique de cette espèce vénérée. Les toros « Blandos » rappellent à tous que la tauromachie n’est pas un spectacle déséquilibré où l’animal est simplement une victime, mais une danse égale où chaque être a son propre rôle à jouer.