Hommage à Victor Barrio et Ivan Fandiño

Deux toreros ont péri tragiquement dans l’arène ces dernières années, à quasiment un an d’intervalle. J’ai voulu les rassembler en un hommage unique, peu de temps après la date anniversaire de la mort de l’un et avant celle de la disparition de l’autre. 

Víctor Barrio Hernanz est mort le samedi 9 juillet 2016 lors de la Feria del Angel de Teruel des suites d’une cornada infligée par le toro « Lorenzo » de Los Maños. Le garçon n’avait que 29 ans et représentait l’un des grands espoirs de la nouvelle génération.

Le 4 février 2017, à Valdemorillo, Ivan Fandiño Barros brindait l’un de ses toros au père de Victor Barrio : “Padre de torero grande, este brindis es una mierda porque seguramente no cambie nada. Lo que si que te puedo decir es que tu hijo ha dignificado nuestra profesión y que gracias a él, nosotros nos podemos sentir muy orgullosos y defendidos en todo el mundo. Ahora también es cierto una cosa, él está en la Gloria, donde la mayoría de los mortales sueñan con estar y jamás podrán. Va por ti”.

Lors de cette corrida du 4 février 2017, Ivan Fandiño s’était fait prendre de façon dramatique par son premier adversaire, heureusement sans conséquences.

Hélas, quatre mois et demi plus tard, le 17 juin 2017 à Aire sur l’Adour, il n’eut pas la même chance face à « Provechito » de Baltasar Iban. Ce troisième toro de la tarde, premier du lot de Juan del Alamo,  le bouscula lors du quite et, alors qu’il était au sol, lui infligea une  cornada qui devait s’avérer mortelle. Le torero d’Orduña n’avait lui que 36 ans. 

Deux trajectoires brisées, deux garçons dans la fleur de l’âge arrachés à l’affection de leurs proches et à celle des aficionados.

"Toro Bravo", un film de Jean-Louis Burgat et Massimo Manganaro

Première partie du film documentaire « Toro Bravo » sorti en 1989, un très beau document réalisé en partie dans l’élevage de Manolo Gonzalez en Andalousie par Jean-Louis Burgat et Massimo Manganaro.

"Novillero", un film de Guy Marconnier

En exclusivité sur torobravo le film « Novillero » de Guy Marconnier consacré à Patrick Varin et à El Rafi.

Un grand merci à Guy Marconnier pour sa confiance. Paco.
(Durée du film : 1h20)

Angel Peralta. Haute école et tauromachie

En hommage à Angel Peralta, disparu il y a à peine plus de deux ans (7 avril 2018), le film « Haute école et tauromachie » de Guy Marconnier.

Ce film est le portrait d’une grande vedette admiré par le réalisateur, bien avant de faire sa connaissance.

Il s’agit là, avant tout d’une rencontre entre un cinéaste professionnel amoureux des chevaux et des taureaux et du plus grand torero à cheval du siècle.

L’idée est venue d’Angel Peralta lui-même. Angel Peralta disposait d’un palmarès exceptionnel : une corrida à Mexico en 1957, des corridas à Constantina et dans les arènes de Vista Allegre, la fameuse corrida de 1970 à Madrid et celle en costume médiéval sur la Plaza Mayor.

Le réalisateur lui a proposé d’ajouter à ces images des séquences actuelles où l’on verrait le travail de chevaux, les exercices de haute école, à cheval et aux longues rênes, la vie de la ganaderia.

La vidéo n’étant plus intégrable sur les sites, cliquez sur l’image ci-dessous pour la visionner directement sur You Tube.

Réalisateur : Guy Marconnier. Durée : 1h02.

Manolete, dernière image

Le président du club taurin vicois, Jean Fitte, raconte comment il a assisté en Cantabrie à l’avant-dernière corrida de Manolete en août 1947. En ayant franchi clandestinement la frontière espagnole à San Sébastien, en venant du pays basque français.

C’est le lendemain quand il rentrait en France qu’il apprenait le décès de Manolete à Linares le 29 août 1947.

Emission « Face au toril » du 11 novembre 1992.

Arles 2020. Feria du Confinement

Présentation

Première corrida

Novillada

Deuxième corrida

Corrida de rejon

Troisième corrida

(Cliquez sur les images)

Manuel Benitez "El Cordobés"

Reportage sur le mythe vivant de la corrida espagnole, El Cordobés.

Suivi pendant son « marathon » des corridas à travers l’Espagne et le sud de la France, ce reportage montre l’envers du décor, les voyages harassants entre deux arènes et l’enthousiasme que suscite ses prestations chez les aficionados.

Interviewé, le mythique footballeur madrilène, Ferenc PUSKAS admire beaucoup le matador espagnol qu’il considère comme un des premiers héros actuels.

Pour un organisateur de corridas, M. Barteleo (?), il est l’un des grands toréadors de l’histoire. Filmé dans sa chambre alors qu’il joue de la guitare, El Cordobés explique ne plus connaître que « les taureaux et la voiture » (à cause de ses incessants déplacements) et se donne encore deux ans à toréer à ce rythme.

Outre ces interviews, ce reportage est illustré par des images de ses déplacements en voiture, l’accueil enthousiaste des foules et de brèves images des corridas qu’il exécute à Bénidorm, Mont-de-Marsan, Barcelone, Mérida, Fidéla et enfin, Santander.

Tauromachies Universelles

En cette période de confinement, pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, prenez le temps de visionner le documentaire « Tauromachies Universelles », un voyage passionnant dans l’histoire des tauromachies méditerranéennes, de la Préhistoire jusqu’à nos jours.

Jandilla

Quelques jours après la disparition de Borja Domecq, un reportage de 2012 sur la ganaderia de Jandilla qu’il dirigeait depuis 1987.

Le bétail de Jandilla  (du nom de la finca familiale) est du pur Juan Pedro Domecq y Diez acquis en 1978 par Fernando Domecq Solis lors de la division de la ganaderia mère. Les premiers produits marqués de l’étoile seront lidiés quatre ans plus tard, en 1982.

En 1987, Fernando (fils) et son frère Borja se partagent l’élevage, Fernando ne conservant qu’une petite partie qu’il fera lidier sous le vieux fer navarrais de Zalduendo.

La ganaderia de Jandilla fera l’objet d’un nouveau partage en 2002 avec la fratrie restante, Borja ne conservant au final que 60% du bétail qu’il transfèrera en Extremadura dans une nouvelle finca. 2002 sera aussi l’année de création du second fer, Vegahermosa.

Borja Domecq Solis conservera la direction des deux ganaderias avant de prendre du recul en 2016 et de laisser les rênes à son fils Borja.

Borja Domecq Solis a quitté la Planète des Toros il y a huit jours des suites d’une pneumonie liée au Coronavirus. Il avait 74 ans.

« Gitanito » et Damaso Gonzalez. Valencia. 28 juillet 1993

Valencia. 28 juillet 1993. Indulto de « Gitanito », toro de Torrestrella par Damaso Gonzalez qui partageait l’affiche ce jour là avec Litri et Finito de Cordoba.

Premier indulto dans la plaza de toros de Valencia pour ce toro qui avait été refusé une première fois en mai par les vétérinaires d’une autre arène (Cordoba) pour « manque de trapio ». Il pesait 485 kg.

« Gitanito », fils de “Perdigón” et “Gitanita”, descendait d’une grande lignée de la ganaderia, son grand-père n’étant autre que « Ingresado » qui avait beaucoup apporté à la devise. Un autre de ses descendants, « Bienvenido » sous le fer de Jandilla, avait été indulté à Murcia deux ans avant.

Hélas « Gitanito » mourut au campo peu de temps après des suites d’une pneumonie qui compliqua sa convalescence..

« Bastonito » et César Rincon. Madrid. 7 juin 1994

Madrid. 7 juin 1994. La rencontre d’un toro d’exception, « Bastonito », porteur du fer de Baltasar Iban, et du Maestro colombien, César Rincon. L’histoire d’un combat où aucun des deux protagonistes ne voulait céder un pouce de terrain à son adversaire. A déguster sans modération !!

La reseña de Jean-Pierre Fabaron (ci-dessous), parue dans le N° 1480 de la revue TOROS, pourra paraître un peu sévère. D’autres en gardent un souvenir particulier, voire impérissable. Question de sensibilité !!

Un livre sur cette rencontre est sorti en octobre 2017 aux éditions Atelier Baie « Bastonito Rincon » (cliquez ICI).

La "corrida du siècle" - Madrid - 1er juin 1982

Qualifiée de « corrida du siècle », ce spectacle proposait un affrontement entre les toros de Victorino Martin et trois maestros, Francisco Ruiz-Miguel, Luis Francisco Esplá et José Luis Palomar.

En ce 1er juin 1982, la corrida de Victorino touche à sa fin. Luis Francisco Espla, deux oreilles en main, savoure sa vuelta. Appuyé contre la barrière, José Luis Palomar est proche des larmes… Il a coupé l’oreille de son premier adversaire, mais ce modeste torero comprend que ce qui représente pour lui un exploit et l’assurance de contrat pour l’été va se trouver balayé par les deux oreilles de Ruiz Miguel et les deux autres d’Esplá. Ruiz Miguel a compris, il s’approche de lui. «Reste tranquille, torée naturellement, comme tu sais le faire et tu verras, tu obtiendras un autre trophée et nous sortirons tous les trois en triomphe…». Malgré une technique moindre que celle de ces deux compagnons, Palomar sortira lui aussi en triomphe et aux trois toreros se joint l’éleveur Victorino Martin.

Une corrida historique dont vous trouverez ci-dessous l’intégralité et complétée par la reseña parue dans la revue TOROS.

Joselito - Madrid - Corrida Goyesca du 2 mai 1996

Bombita (1879-1936)

Ce premier film qui vous est proposé est l’un des plus anciens documents existant à ce jour, car datant du début du siècle dernier. On y voit Ricardo Torres Reina « Bombita II » à Valencia en compagnie de Rafael Gonzalez Madrid « Machaquito ».

Ricardo Torres Reina « Bombita II », né le 20 février 1879 à Tomares (Sevilla), est le second et le plus connu de la dynastie des Bombita initiée par son frère aîné Emilio et poursuivie par son fils Manuel (Bombita III). 

Après 91 novilladas, alternative à Madrid le 24 septembre 1899 des mains de José Garcia « Algabeño » qui lui cède un toro de Veragua. Une belle carrière de matador qui comptera 692 corridas et qui prendra fin le 19 octobre 1013 à Madrid aux côtés de JoselitoEl Gallo et Regaterin.

Bombita II s’éteindra 23 ans plus tard le 29 novembre 1936 à Séville. L’histoire retiendra aussi qu’on lui doit la création en 1909 du Montepio de Toreros, organisme destiné à aider les toreros blessés et leurs familles.