La corrida restera à Béziers, plus légale que jamais.

Mercredi 5 mai à 14h00, le jugement du Tribunal Correctionnel de Béziers est tombé ; tombé particulièrement sur la tête de la petite trentaine de liberticides venus d’Agde, Montpellier, … pour soutenir la SPA qui voulait faire condamner le torero biterrois Sébastien Castella, l’ancien directeur des arènes Robert Margé et à travers Robert Ménard la Ville de Béziers pour «sévices graves et actes de cruauté envers un animal».

Le verdict déboute totalement cette association de toutes ses demandes et en plus la condamne à payer 1500 € à chacun des trois attaqués.

C’est sous les acclamations que la centaine d’aficionadas et d’aficionados venus à l’appel de la FCTB sur le parvis du Palais de Justice a entendu Benoît d’Abbadie, maire adjoint en charge de la Tauromachie, et Olivier Margé, annoncer ce verdict.

Après Bayonne, la Tauromachie restera à Béziers, «Ville de Culture taurine».

En fait, l’action de la SPA consistait à s’attaquer au 7ème alinéa de l’article 521-1 du Code pénal autorisant les corridas «lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée» ce qui est, depuis 1859, le cas à Béziers. Un texte de loi jugé conforme à la Constitution française par le Conseil constitutionnel en septembre 2012.

Cette association animaliste – plutôt que de perdre de l’argent devant les tribunaux correctionnels ayant bien d’autres choses à juger – devrait se consacrer à ce qu’elle est censée faire : recueillir, soigner et faire adopter les chiens, chats et autres animaux abandonnés et arrêter ses procédures perdues d’avance contre les protagonistes des corridas de Carcassonne, Dax, Nîmes, d’Arles, … Les décisions des tribunaux de Bayonne et Béziers devraient lui servir de leçon !

Reportage : Hugues Bousquet (http://lotaureroge.canalblog.com/)