L’affiche commentée par l’artiste
Une affiche n’est pas un tableau, une affiche n’est pas une illustration, une affiche est un signal. On doit y reconnaître sans se poser de questions ce dont il s’agit.
Pour Vic, il s’agissait de mettre l’accent sur le toro et son combat qui sont le fondement de la corrida et dont Vic s’efforce chaque année d’être le témoin.
La vision de l’artiste sur la tauromachie :
Paradoxalement, c’est parce que je peux parfaitement comprendre les arguments des « anti-corridas » que je réalise aussi et à quel point les émotions ressenties à la corrida échappent à ce qui relève de la simple raison. Il y a en chacun de nous une dimension mystérieuse qui nous permet de découvrir dans le toreo lorsque l’intelligence, la grâce naturelle, le courage s’emmêlent étroitement avec la force, la brutalité et la bravoure, la naissance et la réalisation d’un poème incarné dans le temps d’une faena et qui ne peut être comparé à rien d’autre. J’ai vécu cette émotion incomparable alors que j’étais un adolescent et c’est la raison pour laquelle je retourne aux arènes comme on fait le tour du monde pour apercevoir le rayon vert.
En 1982, il devient professeur aux Beaux-arts de Nîmes, en 1988 à ceux de Montpellier et en 1991 aux Beaux-Arts de Paris.
Le musée Fabre de Montpellier lui a consacré une grande exposition rétrospective durant l’été 2019. Cette exposition a eu un énorme succès.