Communiqué de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois.

« Le 13 février 2021, une trentaine d’anti-corridas seulement, dont peu de Béziers, manifestait devant nos arènes. Certainement déçu par le peu de manifestants, puisque l’organisateur revendique le soutien de 78 % des biterrois, un nouveau rassemblement est prévu le 13 mars au même endroit. La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois tient à rappeler que la corrida et les activités qui y sont liées sont légales en France ; le Conseil constitutionnel et le Conseil d’état l’ont récemment déclaré.

Pour la FCTB, la Tauromachie que nous défendons n’est pas celle qui opprime, qui mutile, des femmes, des enfants ou des hommes dans l’impossibilité de se défendre, au nom d’une tradition religieuse, ancestrale, historique… Les taureaux dans l’arène sont des taureaux de combat. Des études sur ceux-ci, par la mesure des bêta-endor­phines produites (10 fois plus que chez l’homme) démontrent que ces opiacés, sécrétés par l’hypophyse et l’hypothalamus chez les vertébrés lors d’activité physique intense, d’excitation, de douleur… blo­quent les ré­cepteurs de douleur (noci­cepteurs), à l’en­droit où celle-ci se pro­duit… Découvertes dans les an­nées 1970, les endorphines (de mor­phine et endo­gène) sont des neurotrans­metteurs agis­sant sur les récepteurs opiacés et ont une capacité analgé­sique.

Employer le mot torture, comme le font les anti-corridas, alors que le taureau n’est pas entravé et libre de ses mouvements, démontre avec l’emploi de ce mot un manque de respect pour les femmes et les hommes torturés de par le monde. Les matadors risquent blessures et mort ! Et ils le savent. La fin des corridas signifierait la disparition de cette race de taureaux, entraînant avec elle la disparition des élevages, une catastrophe écologique.