Aucune étude à ce jour, aucun fait divers n’ont été apportés démontrant qu’assister à une corrida pouvait engendrer «des risques pour le développement psychique des enfants, leur empathie et leur sens moral» comme l’écrivent les anti-taurins.
Mieux ! Concernant les écoles taurines, le Conseil d’État a débouté une association anti-corrida (Conseil d’état arrêt n°423647 du 4 octobre 2019), qui menait combat contre les écoles taurines en faisant sien le jugement de la Cour d’appel administrative :
«En l’espèce le CRAC-Europe n’établit pas, en l’absence notamment de la production d’une étude scientifique détaillée et complète, que l’enseignement dispensé, tel qu’il ressort des pièces du dossier et qui vise à perpétuer non seulement une pratique traditionnelle faisant l’objet d’une dérogation légale mais également d’autres pratiques taurines dépourvues de maltraîtance animale, serait contraire à l’intérêt supérieur de ces enfants, ainsi qu’il a été dit au point 6, ou de nature à exercer sur leur santé ou leur moralité une influence nocive.»
Aujourd’hui, les dangers pour le psychisme et l’équilibre des enfants ne sont ni les écoles taurines, ni la présence à une corrida, ni une visite d’un élevage de taureaux de combat, mais plutôt les effets et conséquences de la pandémie : licenciements, chômage des parents, revenus amputés, fermeture des lieux de loisirs, confinement, …, sans oublier les violences médiatiques, certains jeux vidéo… »