Carnet noir.

Décès vendredi dernier du mozo de espada équatorien Enrique Garzón des suites d’un traumatisme crânien survenu à la suite d’une crise cardiaque. L’homme fut entre autres au service du matador Uceda Leal pendant une vingtaine d’années. Son frère Ricardo est aussi mozo de espada et son fils David officie dans les rangs des novilleros en piquée.

Enrique Garzón avait 62 ans. RIP.

Décès dimanche dernier du ganadero vénézuélien Juan Campolargo à la tête de l’une des devises parmi les plus importantes du pays.

Portugais d’origine, l’éleveur avait quitté son pays à 14 ans. Sa carrière de ganadero avait commencé en 1977, et petit à petit son fer était devenu l’un des plus prisés du Vénézuéla où il faisait lidier chaque année une centaine de ses produits.

Juan Campolargo est décédé à 77 ans victime du coronavirus. RIP.

Décès à 71 ans du mozo de espada et apoderado Saturnino Hernández qui fut notamment durant de nombreuses années au service des rejoneadores Curro Bedoya père et fils avant de devenir le mentor de plusieurs cavaliers dont Javier San José.

Saturnino Hernández est décédé des suites de complications dérivées du coronavirus. RIP.

Décès mardi dernier de l’empresario Paco Gil qui fut l’un des personnages clés du renouveau de la plaza de toros de Santander dans les années 80.

Cette arène qui, lorsqu’il en eut la concession en 1983, ne proposait qu’une corrida par an, se dota d’une véritable feria, la Feria de Santander, qui en 1990 parvint à avoir jusqu’à 9 spectacles taurins.

Paco Gil, en parallèle de ses différentes affaires commerciales, hôtelières notamment, géra quelques autres arènes (Alicante, Albacete, Alcalá de Henares, Colmenar Viejo, …) et s’occupa également de la carrière de toreros comme Paco Pallarés, Julio Robles, Damazo Gonzalez, Manuel Vidrié, Manolo Cascalés, Jorge Manrique et José Ignacio Sanchez.

Paco Gil avait 80 ans. RIP.

Décès hier à 85 ans du matador portugais Armando Soares des suites d’une hémorragie cérébrale. 

Né en 1935, il fréquenta l »école taurine de Gollega avant de débuter en 1956 en costume de lumières. Il prit l’alternative le 30 septembre 1962 dans la Real Maestranza de Séville où Miguelin lui céda le premier toro de Concha y Sierra, alternative confirmée le 15 août 1965 à Las Ventas des mains de Pepe Limeño. 

Après 26 ans d’activité comme matador, il mit un terme à sa carrière en 1988 dans les arènes de Campo Pequeno.

RIP.