La Coso de La Ribera de Logroño accueillait le week-end dernier la dernière étape de la Gira de Reconstrucción.

Deux corridas à connotation torista concluaient le cycle avec la participation des devises de Miura le samedi et de Victorino Martin le dimanche, deux corridas que j’ai dû suivre en pointillés, les caprices de la réception ayant largement perturbé ma vision des spectacles. Je m’abstiendrai donc d’en faire un commentaire comme j’ai pu le faire pour d’autres corridas du cycle.

Je regretterai une fois de plus que les Miura ne soient pas à la hauteur de ce que l’on pourrait attendre d’une ganaderia qui a fait les beaux jours de l’aficion, tant au niveau de la présentation que du comportement, le passage du fer des mains du père à celles de ses deux fils ayant été marqué par une certaine baisse (ou plutôt à une baisse certaine) du niveau de l’élevage (la corrida du 22 août dernier à Sanlucar faisant exception). Certaines armures des toros sortis à Logroño samedi pouvaient laisser planer un doute quant à leur intégrité.

Les Victorino, de belle présentation, n’ont, quant à eux, pas failli à leur réputation et ont été la base d’une tarde entretenue dont hélas je n’ai pu goûter que des épisodes. 

Côté toreros, le premier jour Pepe Moral  a assuré sa place, péchant par un mauvais maniement de la rapière tandis que Gomez del Pilar récoltait le seul trophée (mérité) de la tarde grâce à un engagement de tous les instants.

Pour la dernière course du cycle, Octavio Chacon a semblé un cran au-dessus de ce qu’il avait été lors de la précédente temporada, même si par moments il joua la prudence au cours de ses trasteos. Ruben Pinar, volontaire, mais sûrement un peu à court de compétition, manqua d’efficacité lors des suertes suprêmes.