Barcarrota. 22 et 23 octobre. Tout le monde triomphe…

Ce n’est pas vraiment un compte-rendu, plutôt un billet d’humeur. J’avais auparavant un peu égratigné cette Gira de Reconstruccion censée nous préparer « le monde taurin d’après » (voir article du 3 octobre dernier).

Au fil du temps et en observant les résultats, force est de constater que l’on est dans la surenchère au niveau des trophées : 31 oreilles et un rabo coupés (dont deux oreilles et rabo symboliques pour l’inévitable  indulto du « monde d’avant ») en 9 spectacles, ce qui fait une moyenne de 3 à 4 oreilles par spectacle.

De plus, au niveau du bétail, beaucoup de bichos dotés de moyens physiques limités et qui ne sont passés qu’une fois par le cheval pour y recevoir un châtiment souvent light, voire symbolique. Quant aux armures, vu encore hier lors de la corrida de Fuente Ymbro, beaucoup d’entre elles furent plus que douteuses.

Si ce que j’ai vu jusqu’à présent est censé préparer « le monde taurin d’après », alors la corrida qu’on s’efforce de préserver ne sera plus défendable car il sera difficile de continuer de plaider la cause d’un spectacle miné de l’intérieur. Mais apparemment ça n’a pas l’air de déranger grand monde !

Il serait plus que temps de repartir sur de bonnes bases !

  • Barcarrota. 22 octobre. 9ème spectacle de la Gira de Reconstruccion.
    Juan Leal : oreille et deux oreilles.
    Ginés Marin : oreille et oreille.
  • Barcarrota. 23 octobre. 9ème spectacle de la Gira de Reconstruccion.
    Toros de Fuente Ymbro.
    Miguel Angel Perera : salut et deux oreilles.
    José Garrido : oreille et oreille.