Dans « le monde d’avant », il y avait des toros nobles et collaborateurs. On les indultait, souvent… Dans cette tournée dite « de reconstruction », un reconstruit « le monde d’avant ». Rien ne change.
Les Zalduendo restent ce qu’ils étaient, des toros justes de force, mais nobles, voire … très nobles, des machines à charger, museau auras du sol (quand ils ne tombent pas) pour le plus grand plaisir de nos chères figuras qui toréent de salon sans que personne ne pousse le carreton, il avance tout seul…
Oui Finito a montré qu’il avait une grande sensibilité artistique, oui il a bien toréé et a régalé les yeux des spectateurs par sa plastique et sa gestuelle mesurée. Mais qu’avait-il en face ? Un adversaire ? Non, un collaborateur élevé dans cette optique, celle de « servir ». Mais au risque de subir les foudres de la critique, ce n’était qu’un toro de troisième tiers. Et si l’avenir taurin qu’on nous promet de reconstruire c’est cela, il y a de fortes chances que je me documente sur le prix des cannes à pêche pour occuper mes futurs week-end.