Hélas à Nîmes on a plus tendance à observer les toreros que les toros, et le public a les yeux de Chimène pour Enrique Ponce qu’il veut voir à tout prix triompher, quitte à lui faire obtenir des trophées immérités (oreille du 1° après une lame bien latérale).
Et c’est ainsi que beaucoup ont certainement un peu oublié le bon jeu fourni par les toros de Victoriano del Rio et Toros de Cortés, lesquels, très bien présentés, ont pour la plupart affiché des qualités de bravoure et de noblesse qui méritaient que le mayoral fasse la vuelta en compagnie du triomphateur du jour. Certes aucun des cornus ne dépassa les deux rencontres mais tous entrèrent dans le peto sans se faire prier et avec alegria. Bonne surprise car on n’attendait pas autant d’une ganaderia dite « commerciale ». A noter malgré tout des forces un peu justes pour quelques exemplaires qui n’eurent pas les moyens de leurs ambitions.