C’est dans le ruedo de la plaza de toros de Huelva que s’est déroulée hier la présentation de la Feria de Colombinas de Huelva.

Si l’événement a le mérite d’exister en ces temps perturbés, on ne peut pas dire que la programmation soit très originale ni différente des précédentes temporadas. Certains prédisaient qu’il y aurait un avant et un après-Covid. Force est de constater qu’il n’en est rien à la lecture des cartels qui sortent ça et là.

Ainsi à Huelva retrouve-t-on les Nuñez del Cuvillo le premier jour et les Juan Pedro Domecq le second. Corridas de toreros et pas de quoi re-motiver les bataillons d’aficionados restés sur leur faim cette année.

Quant aux organisateurs qui insistent sur la défense de la culture taurine, ils oublient que cette même culture doit se nourrir de diversité alors que tout ce qui est proposé ici et ailleurs n’est qu’uniformité. Ainsi, pour ne citer que lui, Enrique Ponce est présent à l’affiche à Plasencia, El Puerto de Santa Maria et Mérida.

Quant aux novilladas, elles demeurent (comme toujours) les grandes oubliées des affiches. Ce n’est pas ainsi qu’on prépare l’avenir de la Fiesta.

Jugez-en :

• Dimanche 2 août : toros de Núñez del Cuvillo pour Miguel Ángel Perera, Cayetano et Pablo Aguado.
• Lundi 3 août : deux toros de San Pelayo pour Andrés Romero (rejon) et six toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, Sébastien Castella et David de Miranda.