Le premier ministre, Pedro Sánchez Pérez-Castejón (PSOE), le vice-président, Pablo Iglesias Turrión (Podemos), et le ministre de la culture, José Manuel Rodríguez Uribes (PSOE), ne cachent pas leur hostilité vis à vis de la tauromachie qu’ils souhaiteraient voir disparaître.
L’équation n’est pas simple à résoudre car une opposition frontale aurait peu de chances d’aboutir. Ils ont donc résolu d’asphyxier le secteur par des mesures financières et sanitaires.
Financières en niant l’aspect culturel de la Fiesta et donc en l’excluant des mesures de soutien au monde de la culture. Sanitaires en imposant un cahier des charges impossible à remplir, notamment au niveau de la distanciation sociale qui diviserait par dix le nombre de spectateurs potentiel désirant assister à un spectacle taurin.
Exit donc les corridas, novilladas et autres spectacles de rue, exit les aides financières pour soutenir le secteur, et par voie de conséquences des ganaderos, des toreros, des empresas de caballos, et tout le petit monde qui gravite autour du mundillo, sur le point de rendre l’âme.