A l’origine, l’indulto ne pouvait se réaliser que dans une arène de première catégorie, et lors d’un corrida-concours. En 1996, ce même article l’autorisait en plaza de seconde. L’Andalousie, dans son propre règlement, l’autorise en plaza de troisième !
L’exception confirme la règle : «Destenido» de Juan Pedro Domecq fut indulté à la concours de Jerez (arène de seconde) le 11 septembre 1955 par César Giron.
Les critères retenus sont, pour la bravoure, l’article 83 (règlement français) et 84 (règlement espagnol ) : «les piques doivent être prises avec bravoure et style» au nombre de deux dans une arène de première et de trois en corrida-concours…
Luis Franscisco Espla déclare : « lors du premier tiers, le toro bravo s’épuise au cheval, le manso non».
La noblesse se jugera sur l’ensemble de la lidia et surtout au troisième tiers, la nouvelle version de cette qualité s’appelle «toréabilité» (2) ou bravoure dans la muleta.
Le bétail dit «torista» prendra plus de piques, le bétail dit «artiste», plus de passes de muleta.