Hélas la série des annulations continue et ne semble pas près de s’arrêter, que ce soit en Espagne ou en France. Nous annoncions hier que la Feria du Novillo de Parentis était annulée (voir le communiqué officiel de l’ADA qui donne ses dates pour 2021.

Le maire de Céret a également annoncé, via le quotidien local, que toutes les festivités programmées dans sa cité étaient supprimées. La feria Céret de Toros est donc bien évidemment concernée, et l’ADAC ne devrait pas tarder à communiquer sur le sujet.

Beaucaire et Millas ont pour le moment maintenu leurs novilladas respectives. Les organisateurs pourront-ils aller au bout de leurs intentions ?

Le mois de juillet est déjà plus que compromis et l’on s’attend à un mois d’août sans toros. Qu’en sera-t-il de Béziers, de Dax, mais aussi Lunel, Saint-Sever, Méjanes, Saint-Gilles, et d’autres…

Côté espagnol, annulées les Fiestas del Corpus de Granada, annulée également la Feria del Angel de Teruel, pas de Feria de San Juan à Badajoz avec peut-être une « feria chica » en septembre ou octobre. La municipalité madrilène a annulé toutes les fêtes qui devaient se tenir entre mai et octobre, et les spectacles taurins en font partie.

Le secteur ganadero fait lui aussi les frais de la crise sanitaire. Fuente Ymbro va réduire son cheptel de 50 % et donc envoyer près de 700 têtes à l’abattoir en ne conservant que la crème de l’élevage. Nombre de ganaderias font de même, plusieurs milliers de bêtes braves, voire dizaine de milliers, seront sacrifiées. La ganaderia de Peñajara propose « d’adopter un toro », non pour elle même, les fonds récoltés servant à alimenter les finances des banques alimentaires. Mais combien à côté ne se relèveront pas, tant en Espagne qu’en France, que ce soit en tauromachie espagnole ou en course camarguaise et landaise ?

Et je n’oublierai pas ceux qui oeuvrent pour la tauromachie, professionnels et bénévoles, les empresas de caballos, les couturiers, les personnels divers, mais aussi organisateurs, agences de voyages, et j’en oublie… Tout cela bien sûr pour n’évoquer que le sujet qui nous intéresse.

Essayons de garder confiance puis, le moment venu, tentons de venir en aide à tous ceux qui oeuvrent pour notre passion en nous rendant dans les arènes, en organisant des fiestas camperas, …, en redonnant à tous les moyens de nourrir notre aficion qui est aussi la leur.

Suerte, et prenez soin de vous ! Et que bientôt on en arrive à ça :