FSTF. Etats généraux des Tauromachies (suite).

L’invitation lancée par l’éditorial bis de la revue Toros à la FSTF lui demandant « (d’)agir ou (de) sombrer » doit être reçue comme un encouragement à poursuivre l’action qu’elle vient d’initier, à savoir appeler à faire se rencontrer, à s’exprimer les acteurs des trois tauromachies et, ultime objectif, à définir des axes communs d’action.

La FSTF suggère en particulier dans son MANIFESTE publié sur son site et relayé par la presse taurine que les États Généraux des Tauromachies s’intègrent dans le dispositif institutionnel actuel qui, s’il reste perfectible, a le mérite d’être légitime et installé.

Ce que l’auteur de l’éditorial semble oublier c’est que la structure qu’il appelle avec raison de ses voeux existe déjà. Il feint en effet d’ignorer l’ONCT qui a pourtant pour but de confronter les représentations institutionnelles, les acteurs professionnels ou bénévoles et les aficionados des diverses expressions taurines.

Or la production de l’ONCT ne peut être négligée même si tout individu a bien évidemment le droit de la juger insuffisante ou inappropriée. A notre sens, l’Observatoire demeure l’entité la mieux à même de recueillir les propositions émanant de tous les secteurs taurins et d’élaborer les stratégies adaptées. Et si pour jouer ce rôle, cet organisme a besoin d’être enrichi de
nouvelles compétences humaines, les circonstances devraient y pousser tous ceux qui ne sont pas résolus à voir péricliter la tauromachie.

La FSTF n’a effectivement pas pour objectf de regrouper toutes les tauromachies ni tous les acteurs, mais de représenter les aficionados de la corrida formelle autour d’une éthique commune. Les aficionados ont en effet des intérêts spécifiques à défendre, au même titre que les professionnels, les organisateurs, les autres tauromachies ont les leurs.

Toutefois, à partir de là chacun ne doit pas rester dans son coin mais doit converger pour préserver l’avenir. Oui il y a urgence, et plutôt que de créer de nouvelles divisions, agissons ensemble et organisons les États Généraux des Tauromachies.

Dans le contexte actuel, accordons nous sur ce qu’écrivait Bergson : « la spéculation est un luxe, tandis que l’action est une nécessité ».

La FSTF

Ci-dessous l’article auquel il est fait référence, paru dans la revue TOROS du 7 février 2020.