1894-2018. Un petit mais précieux cadeau à mes lecteurs : Adrien Salenc a pris son alternative à Istres des mains d’El Juli et sous les yeux d’Andres Roca Rey. Sera-t-il le 65ème ou le 66ème ? Hier cette question faisait débat !
Pour ma part, il est le 65ème et j’ai bien compté Michelito Lagravère qui a la double nationalité franco-mexicaine…
Voici le tableau que je tiens à jour depuis 1997 et quelques notes qui vous donneront des repères.
Notes générales sur les alternatives.
A partir du 12 octobre 1958 (alternative de Pierre Schull à Arles), les alternatives peuvent être prises dans les arènes de première catégorie en France, soit Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont de Marsan, Nîmes, Vic-Fezensac.
A dater de 2006, les confirmations d’alternative sont faites pour la France à Nîmes.
Bon nombre ont pris leur alternative dans d’autres arènes en France : Palavas, Saint Vincent de Tyrosse, Saint Sever, Saintes Maries de la Mer, Alès, Gimont, Méjanes, Beaucaire, Eauze, Collioure, Mauguio, Aire sur l’Adour, Saint-Gilles, Istres.
Et l’Espagne : Valencia pour Felix Robert 1894, Barcelone pour Pierre Pouly et Roberto Pilés, puis Tarragona, Fuengirola, Soto del Real, Benicarlo, Zaragoza, et Zamora pour Clemente en 2016.
Deux alternatives mexicaines : José Manrubia à Monterrey en 1994 et Michelito Lagravère à Merida en 2012.
Notes sur les Matadors Français.
Pierre Schull (3ème) : première alternative reconnue en France pour un torero français
Simon Casas (5ème) : alternative et despedida le même jour.
Joël Matray (15ème) : premier torero français prenant l’alternative avec un élevage français (Yonnet).
Bernard Carbuccia (20ème) : premier torero d’origine corse.
José Manrubia ( 26ème) : première alternative d’un torero français au Mexique (hors confirmation).
Frédéric Léal (27ème) : première alternative d’un torero français avec un parrain et un témoin français.
Lionel Rouf (30ème) : blessé lors de son alternative, n’a pas tué son toro.
Juan Bautista (34ème) : dernier torero d’alternative du 20ème siècle.
Marc Serrano (35ème) : premier torero d’alternative du 21ème siècle.
El Andaluz (46ème) : doyen (52 ans) pour une alternative de toreros français.
Michelito (59ème) : cadet (15 ans) pour une alternative de toreros français.
Juan Léal (60ème) : première alternative sans témoin en mano à mano.
Notes sur les Rejoneadores Français
Elvire de Bouti dite Elvire Guerra (1855-1937) fut la première cavalière française à toréer.
Corinne Bernard fut la seule à s’enfermer avec 5 toros à Fontvieille en 1988 (ganaderia du Laget).
Julie Calvière fut la première cavalière à couper une oreille à Las Ventas (Madrid) le 17 août 2003.
Luc Jalabert fut le premier rejoneador à confirmer son alternative le 4 septembre 1980 à Campo Pequeno (Lisbonne) des mains de Mestre Batista. Toros de Murteira Grave.
Jacques Lanfranchi « El Kallista«
(vendredi 14 juin 2019)
Légende la photo de Robert Boymond : Fontvieille 1997 commémoration du siècle d’alternative des toreros français (24 à l’époque, 64 aujourd’hui).