Le ganadero Fernando Cuadri a fait savoir qu’il cédait la direction de la ganaderia à ses neveux Luis et Fernando.
Il a expliqué qu’il continuerait à représenter le fer encore quelques temps mais que tout ce qui concerne la sélection, l’alimentation, le personnel, et les manipulations diverses qui font que quotidien d’un élevage, sera à charge de Luis et Fernando.
Quant aux motifs de sa décision : « c’est la loi de la vie. Je représente la seconde génération de ganaderos de cette famille et j’ai été en première ligne depuis plus de quarante ans. Mon père a cédé la ganaderia à 52 ans, et moi je la laisse à 69 ans. J’ai pris les rênes à l’âge de 24 ans et mes neveux les prendront à 40 ans. Je ne vais pas les laisser seuls, je continuerai à aller au campo et je les aiderai quand cela sera nécessaire, mais les décisions clés, c’est eux qui les prendront. Je continuerai à représenter le fer car les transitions brusques ne sont pas bonnes dans une ganaderia. Les changements ne doivent pas s’opérer du jour au lendemain, mais la représentation de l’élevage va aussi leur revenir. L’important est de commencer à déléguer et de céder peu à peu le pouvoir. »
Les deux neveux pourront aussi compter sur l’aide de Celestino, le fils de Fernando, et sur celle d’Antonio, un autre neveu du ganadero. « Je sais que je laisse tout dans de bonnes mains et qu’ils continueront en étant fidèles à la ligne directrice et aux critères qui ont toujours marqué notre maison. »
« Mon fils Celestino est ingénieur dans l’industrie et travaille pour une entreprise privée, et mon neveu Antonio est aussi ingénieur, lui dans la chimie et il exerce en plus comme professeur d’université. C’est pour cela qu’ils ne peuvent pas s’impliquer dans la ganaderia, mais ils feront tout de même partie de l’équipe« .
« Que personne ne s’inquiète, tout va continuer normalement. C’est simplement une passation de pouvoir entre générations. Le bétail reste dans la même finca et dans les mains de la même famille. Mon père me l’a transmise en 1973 et je la transmets aujourd’hui à mes neveux. Je sais dans quelles mains elle sera. Sinon je serais mort en la gardant dans mes propres mains« .