La ganaderia de Nuñez del Cuvillo détient dans ses cercados de Vejer de la Frontera (Cadiz) 22 à 23 corridas pour la temporada 2019.

Le ganadero parle pourtant d’une camada courte (!!) qui sera présente dans nombre de plazas importantes comme Valencia (2 fois), Nîmes (2 fois) et Madrid (sûrement 2 fois également). 

Pamplona, Séville, Zaragoza, parmi les arènes de première, accueilleront également la devise gaditana. Les autres lots iront dans des plazas de seconde catégorie comme Alicante, Jerez de la FRontera ou El Puerto de Santa Maria, la ganaderia n’ayant pas pour habitude de faire lidier dans des arènes de troisième catégorie.

Joaquín Núñez del Cuvillo persiste dans sa vision du toro élevé en fonction du goût des toreros, des piétons auxquels il attribue le mérite des grandes tardes de son fer (NdR : un comble pour un ganadero qui considère plus les toreros que son propre bétail). Ce même éleveur qui regrette que la pratique de l’indulto ne soit pas plus répandue, ce qui lui éviterait de pratiquer la sélection des sementales au campo, la pratique lui faisant perdre de nombreux toros qui ainsi ne prennent pas le chemin des ruedos (Ndr : ganadero ou gana duro ? Je pencherais pour la seconde solution).

La partie informative étant close, je me permettrais d’affirmer qu’avec ce genre de ganadero qui dévalue le toro pour faire valoir le torero, la Fiesta est bien mal partie et qu’on n’est pas prêt d’arrêter de lire dans les reseñas ce genre de commentaire : « toro à la noblesse imbécile et très justes de forces ». Que pena !!