Aux Saintes Maries de la Mer, face à six toros de Tardieu, Yonnet, Blohorn, Los Galos, Gallon Frères et Fernay y sus Hijas, triomphe des deux toreros, Juan Bautista et Andy Younes, qui sortent a hombros après avoir coupé respectivement quatre oreilles et un rabo, et trois oreilles.
Les toros de Blohorn et Gallon Frères ont été honorés de la vuelta posthume.
- Juan Bautista : ovation (Tardieu), deux oreilles ((Blohorn) et deux oreilles et rabo (Gallon Frères).
- Andy Younes : oreille (Yonnet), deux oreilles (Los Galos) et silence (Fernay).
Photo : Justine Messina.
Soustons. L’unique oreille pour El Adoureño.
Grand beau temps, un peu d’air aidant à supporter une canicule…..pas si caniculaire(28°). Une demie arène, entièrement groupée côté ombre !
Novillos de Fernando Peña, montrés à leur avantage l’an dernier. Cette année nous allâmes a mas du pire au meilleur. Le pire ce fut le premier, passnt plus de temps couché que debout, le meilleur le dernier, de trapio imposant pour un novillo, avec un berceau imposant, poussant la cavalerie à reculer sur une bonne dizaine de mètres, noble, il y’eu même une pétition de vuelta. Très noble le 5ème. Quelques cornes « escobillées », le 1er et le 4ème en particulier.
Passons rapidement sur Jorge Isiegas, condamné à jouer l’infirmier à son premier, curieusement brindé au ciel. On ne peut que retenir une petite série de naturelles. Pinche 2 fois et descabelle 4 fois. Silence Son 2ème, parti de loin à la pique ne trouva que celle-ci cassée au contact Tauromachie à distance, sans aucune classe, il enchaîne de mornes séries, malgré les conseils de son mentor Alberto Aguilar. Après 5 essais infructueux à l’épée, descabello quand même. Silence……On risque fort d’oublier ce novillero.
El Adoureño (que l’on continuera à appeler Yannis !) a largement dominé la tarde. Il amène son toro au centre pour de belles naturelles citées de face. Le toro se retourne vite, mais Yannis enchaîne en se croisant ajoutant un adorno en prime. Manoletinas pour terminer. Mais 6 descabellos auront raison du succès. Silence. A son deuxième, à noter un quite qui lui vaudra le prix correspondant attribué par le club taurin.Il attaque sa en faisant venir son toro sur des cambiadas au centre. Belles séries de naturelles allurées, tirées au maximum. Yannis en veut, il torée avec élégance et temple. Une série de pechos pieds rivés au sol et des circulaires enchainées dans les cornes. Une demie sera suffisante et l’oreille tombera !
El Galo était très attendu. Et le bonhomme est très heureux, il sourit tout le temps. Le monsieur est plein de tonus (trop ?). Il banderille aussi, avec une marche arrère « fandiesque » à son premier et un violin « padilladesque » à son second. Il entame la faena de son premier assis sur l’estribo. Il torée avec une certaine élégance, mais c’est une faena parfois brouillonne et bousculée, avec un peon conseiller très hurleur. De la variété avec des naturelles de pescao, une circulaire et une lopesina. Mais la faena va a menos. Estoc d’effet rapide. Vuelta A son deuxième il attend son toro au centre mais il marque un pas en arrière à chaque passage. Grosse volonté, mais sensation de brouillon, surtout dans une fin encimista où on ne sait ce qu’il veut faire. Tiers de lame suffisant (El Juli a des adeptes…)et vuelta.
Prix de la meilleure faena à El Adoureño, sans discussion. A l’approche de l’alternative de septembre, la tauromachie s’affine, mais il y a des progrès à faire à la mort !!!
A signaler un bon ¼ d’heure d’attente pour faire sortir le 3ème toro. Pas d’information donnée .
Il faudrait aussi éduquer le public pour dre que les récompenses que ce soit aux toreros ou aux toros se demandent avec un mouchoir et non avec sifflets et vociférations. Mais,bon, on était près de la plage…..
Reseña et photos : Jean-Michel Lamy.