Un récit intelligent, virtuose, sur les célèbres encierros de Pampelune : le 7 juillet, coup d’envoi des fêtes de la San Fermín, vu par un coureur différent des autres.
Journaliste et surtout écrivain, Chapu Apaolaza joint l’observation à la mémoire. Rien ne lui échappe. Dans ce livre empreint de vacarme et d’odeurs, on passe de l’adrénaline… à une étrange quiétude. On y croise des types sourds qui, lorsqu’ils courent, ressentent l’électricité du taureau dans leur dos, des chirurgiens qui tremblent, des blessés qui tâtent le sol à la recherche de leurs lunettes et des femmes qui donnent des leçons à des coureurs paternalistes. Le 7 juillet parle de la peur, de la mort, du hasard et de l’an- xiété, mais aussi de la joie, de l’euphorie, et de l’intensité de la lumière du matin après le passage du troupeau.
Francisco Chapu Apaolaza est un observateur professionnel et un conteur d’histoires. Né à Saint-Sébastien en 1977, il effectue des reportages régionaux pour le groupe Vocento et a obtenu le prix de journalisme Manuel Alcántara en 2010. Il confesse qu’il n’est rien pour l’encierro de Pampelune, mais que l’encierro est tout pour lui.
Le 7 juillet, vous le savez n’est-ce pas, n’est pas une date comme les autres… Chapu Apaolaza le sait aussi, peut-être un peu plus que nous.
Nous sommes heureux et fiers de vous annoncer la parution de la traduction française de son roman « 7 JULIO ». Voilà un roman dense, âpre, qui parle de la peur, et de la peur de la peur et de cette folie qui nous pousse à retourner courir l’encierro, des coureurs, des taureaux bien sûr, et de cette quiétude qui arrive un jour pourtant.