Un lot hétérogène de Baltasar Iban (de 484 à 570 kg), mais restant dans le type de la ganaderia pour les adieux d’Alberto Aguilar à l’aficion madrilène.

Des adieux que l’on aurait souhaité plus riches en trophées l’un des « toreros de Madrid » qui est tombé sur deux adversaires compliqués, le premier quasiment de bout en bout de sa lidia, le second le devenant à mi-faena lorsqu’il raccourcit ses charges. Face au toro d’ouverture, à l’embestida incertaine, le madrilène fut volontaire mais sans pouvoir s’exprimer. Silence. Le quatrième, brave au cheval, permit à Aguilar de tirer quelques muletazos de bonne facture avant de s’aviser et de compromettre le final. Silence après des longueurs avec les aciers.

Sergio Flores ne put briller au capote face à un premier opposant qui y jetait les pattes. Muleta en mains, face à un bicho assagi après avoir rencontré le picador, le mexicain signa une partition correcte sans pouvoir prétendre à l’excellence. Ovation. Le quinto manqua de race avant de s’éteindre. Flores fit ce qu’il put. Silence.

Francisco José Espada, dont c’était la première corrida de la saison, s’est joué la peau à deux reprises. Face au noble troisième, sa faena ambidextre volontaire sut retenir l’attention du public qui lui fit concéder un trophée après une lame d’effet rapide. Le dernier toro était compliqué et Espada joua une partition tremendista faute de pouvoir lier ses muletazos. Silence après des longueurs avec la rapière.

A l’issue du paseillo, Alberto Afuilar fut appelé à saluer.

Photos : Joël Buravand.
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