Hommage à sa toute nouvelle peña et entraînement avant une reprise française à Arles le dimanche de Pâques et le lendemain à Mugron, Yannis «El Adureño» affrontait, dimanche matin, trois novillos dans les arènes de Nogaro.
Trois novillos difficiles à trouver, les éleveurs traditionnels n’ayant pas de bétail prêt pour cette date. C’est donc Jean Barrère, spécialisé dans l’élevage de la vache landaise, qui a fourni les novillos. Trois bêtes de trois ans et demi, d’origine Los Bayones pour les mères et Cortijoliva pour le semental.
A l’arrivée un produit à forte dominante Atanasio Fernandez, plutôt compliqué, qui a parfois décontenancé Yannis qui ne s’est senti bien que face au premier. Il attendait sûrement un bétail plus facile pour cette reprise devant son public et l’on n’a pas retrouvé le Zapato de Oro d’Arnedo.
Trois novillos plutôt bien présentés, très armés et mobiles, avec tout de même un peu de faiblesse. Certes ils n’avaient pas été sélectionnés pour la tauromachie espagnole, mais étaient toréables. Le second, plus solide et plus agressif, a posé quelques problèmes au garçon. Il eut également quelques difficultés à bien maîtriser le dernier.
Ce fut une reprise avec les réalités qui auront permis à Yannis de bien identifier les points qu’il devra travailler dès son retour en Espagne dans les heures qui viennent.
Compte-rendu et photos : Jean-Michel Dussol.