Olivenza. 4 mars (tarde). Une clôture bien pauvre. Ginés Marin coupe la seule oreille.

Le soleil du matin avait fait place pour la dernière course de la feria à un temps couvert, avec parfois de nouvelles averses de pluie. 

Moins de trois-quarts d’arènes, sûrement en raison du temps et de Ferrera remplaçant le Juli et venant tuer trois nouveaux toros. C’est par moment trop. Deux heures quinze de spectacle pour ce mano a mano entre Ferrera et Gines Marin.

Deux toros de Zalduendo premier et sixième, ce dernier de peu d’intérêt ; un toro de Garcigrande et un de Domingo Hernandez, d’intérêt très moyen ; et deux Victorino Martin, parfaitement dans le type, les seuls qui ont donné un peu de souffle a cette course.

  • Antonio Ferrera (vert et or), au premier Zalduendo, un pinchazo, un mete y saca, avis, silence ; au troisième, un Victorino, huit  pinchazos, une demi-lame, deux avis, un descabello, salut ; au cinquième, Domingo Hernandez, une entière, deux descabellos, avis, salut.
  • Ginés Marin (vert fané et or), au deuxième, Garcigrande, une entière a recibir, une oreille ; au quatrième, un Victorino, une atravesada, deux pinchazos, avis, demi-lame et cinq descabellos, salut ; au dernier, Zalduendo, trois quarts de lame, silence.

 

Est-ce la  fin du soleil et le retour de la pluie, mais l’ambiance n’y était pas pour terminer la feria. En outre Antonio Ferrera excellent le matin, ne fut plus que l’ombre de lui-même, surtout face au Victorino, et refusant depuis le matin de prendre les banderilles. Trop c’est trop, et le challenge de tenir son poste et de remplacer le Juli était trop élevé. Il a échoué. La saison s’ouvre, il devra vite se rattraper, surtout dans son pays natal d’Extrémadure.

Ginés Marin aura coupé la seule oreille de la course à un Garcigrande qu’il a su mettre en valeur.Pour le reste, il est apparu en retrait des ses qualités habituelles. A noter un beau combat face au Victorino, mais qu’il n’a pas su conclure.

Une course qui avait trop d’ambitions sans la participation du Juli, et Ferrera n’a pas su relever le défi.

Reseña et photos : Jean-Michel Dussol.