Saint Sever. 11 novembre. Les Sanchez Fabres toujours au plus haut.

Avec quatre becerros, mettre en avant les grandes qualités des Sanchez Fabres, branche Coquilla, était presque «mission impossible», parfaitement réussie par Jean Gibert et François Capdeville, les grands maîtres de la Semaine Taurino-Culturelle de Saint-Sever.

Des Sanchez Fabres parfaits, un peu trop peut-être, et trop forts pour les jeunes débutants qui les affrontaient.

Adam (deux pinchazos, une demie, deux entières, quatre descabellos, deux avis, silence) ouvrait cette belle valse… Parfait à la cape, le garçon ne pouvait pas cacher qu’il détenait à la muleta un métier bien supérieur à ses compagnons de cartel. Il eut la chance d’affronter un novillo qui chargeait de loin, baissant la tête sur la muleta. Un jeune intéressant et à revoir.

Anaïs (trois pinchazos, trois-quarts de lame, une entière, salut) toute frêle, suivait avec un second novillo… Vraiment compliqué pour elle de s’imposer et il lui manquait quelques centimètres pour être au-dessus du lot. Mais un grand coup de chapeau à Anaïs pour ses deux premières mises à mort, pratiquement des modèles du genre. Elle a les qualités et le courage, il lui faut maintenant acquérir une technique plus efficace. Anaïs a séduit de nombreux individuels qui veulent que l’on parle de leur travail.

Tristan Espigue (un pinchazo, un mete y saca, deux entières, silence), s’est d’abord  battu contre les médecins avant de pouvoir accéder à sa peau. Mais elle était sauvée… Et dans de bonnes mains. On ne peut pas oublier le sauvetage à travers ces efforts, de toute une génération dont les créations commencent à poindre.

Nino (un pinchazo, une entière, une oreille), enfin pour en terminer avec la volonté de gagner et de vaincre les handicaps de la vie. Il n’y a que le courage et le gamin le démontre.

Une novillada qui a emmené un nouveau souffle. Mais il faudra rapidement se mobiliser… Aujourd’hui  existe-t-il une cinquantaine d’arènes qui souhaiterait passer sous les couperets indépendantistes  Attendons mais les Sanchez Fabres ont repris le côntrole.

Reseña et photo : Jean-Michel Dussol.
Diaporama : Matthieu Saubion (http://www.vueltaalostoros.fr/)