Séville. 1er mai. Oreille pour les adieux de Paquirri.

Francisco Rivera Ordoñez « Paquirri » faisait hier ses adieux à Séville.

Pour l’occasion, les organisateurs lui avaient proposé de combattre des toros de Daniel Ruiz, et le garçon eut la chance de toucher le meilleur d’un encierro plutôt fade. Ce quatrième, baptisé « Enemigo », fut un toro noble qui répétait dans les étoffes. Bref, le collaborateur idéal pour faire ses adieux. Le futur retraité lui servit une faena ambidextre de bonne note qui, sans être extraordinaire, fut agréable à suivre pour les nombreux aficionados qui remplissaient les tendidos. L’estocade basse aurait pu en d’autres circonstances l’empêcher de recevoir un trophée, mais comme c’était sa dernière parution, Francisco ne repartit pas les mains vides.

Paquirri avait auparavant reçu le premier de rodillas avant d’assurer un second tiers bien mené. Faena volontaire bien mais de peu de transmission, la fadeur de l’opposition n’ajoutant rien à l’affaire (salut).

El Juli se montra au-dessus d’un premier adversaire peu enclin à collaborer (salut après des longueurs avec les aciers). Le cinquième ne lui permit pas grand-chose et l’ensemble se dilua dans la fadeur (silence).

Cayetano tomba sur un premier toro faible, protesté par le public. Peu de possibilités de briller face à un tel bétail (silence). Le sixième lui permit de redresser la barre lors d’une faena volontaire, initiée de rodillas, et qui sut toucher les étagères. Oreille avec pétition de la seconde.

(Photo : Arjona)