Des toros de José Luis Pereda (2º, 4º et 6º) et La Dehesilla (1°, 3° et 5°) de présentation correcte, nobles mais bas de race, et qui n’ont pas donné un grand jeu.
Paquirri ne laissa que des détails face à son premier, avec en plus un vent gênant. Silence après estocade en deux temps. Face au maniable quatrième, il assura, sans passer à la vitesse supérieure. Nouveau silence.
Miguel Angel Perera ne put rien tirer du manso second (silence), puis sut mettre à profit la noblesse du cinquième pour composer une agréable faenita dont les meilleures séquences furent droitières, l’ensemble résultant tout de même sans grande transmission à cause du peu de présence du pensionnaire de La Dehesilla. Oreille.
Ivan Fandiño, face à un troisième qui se livra peu, fut convainquant avec l’étoffe pour convaincre son opposant, d’où une faena ambidextre de menos a mas qui prit de la consistance au fur et à mesure. Bon travail du torero de Orduña qui coupa une oreille après une bonne lame, le public réclamant avec force la seconde. Le compliqué sixième lui ôta tout espoir de Puerta Grande. Fandiño se montra lidiador et s’imposa à un bicho sans race ni classe qui ne lui facilita pas les choses lors de la suerte suprême. Palmas après échec avec les aciers.
(Photo : mundotoro)