Fiesta campera de la Peña Tibo Garcia.

La fiesta campera de la Peña Tibo Garcia à la ganaderia Barcelo s’est déroulée dimanche dernier avec une météo capricieuse, le début de matinée s’avérant pluvieux puis les averses laissant place à de timides éclaicies, suffisantes pour que la partie taurine puisse se dérouler.

Enhorabuena aux areneros du jour qui conjuguèrent leurs efforts pour remettre le ruedo en état et permettre ainsi aux toreros de jouer leur partition. L’état des prés ne permettant pas de pratiquer l’acoso y derribo, la tienta prévue a campo abierto fut donc déplacée dans la petite arène de la ganaderia.

La becerra qui sortit en première position se prêta au jeu mais afficha une certaine mansedumbre et une pointe de faiblesse. Tibo la toréa au mieux des possibilités offertes avant de laisser place à l’ancien novillero aujourd’hui banderillero Julien Dusseing « El Santo » qui mit à profit les quelques bonnes charges que la vache voulut bien consentir encore à délivrer.

Après cet échauffement, place à la lidia d’un beau novillo approchant l’âge de la catégorie supérieure. Si à droite le bicho afficha beaucoup de noblesse, il fut plus réservé à gauche où il retint ses charges.

Après une bonne réception par véroniques, chicuelina et belle demie, puis deux piques prises dans un bon style administrées par Mathias Forestier, Tibo composa une faena ambidextre templée, montrant ses bonnes dispositions de ce début de temporada.

Une épée delantera et contraire coucha proprement le novillo, une prestation qui aurait pu être primée d’un trophée si elle s’était déroulée dans une plaza de toros.

Place fut ensuite laissée à Tristan Espigue, de l’école taurine d’Arles, pour la lidia d’un novillo qui aurait supporté une petite ration de fer. Bien au capote, il fut ensuite vaillant muleta en mains et prouva qu’il avait un vrai esprit de novillero.

Si la technique lui fit un peu défaut, et c’est normal à ce niveau, il afficha beaucoup d’entrega face à un novillo pegajoso qui aurait demandé d’être doublé en début puis toréé en courtes séries de trois muletazos maximum. Quelques bousculades sans gravité mais il semble que le fond soit là. Un garçon à revoir.

La matinée s’acheva par le traditionnel verre de l’amitié, puis par le bon repas concocté par la maîtresse des lieux. Une bien belle journée qui afficha le « no hay billetes » à la taquilla.