Moitié d’arène. Temps couvert virant au beau.
Bétail d’Antonio MARTIN CAMPOS (2 novillos pour le centaure et 4 erales pour les élèves du Centre Français de Tauromachie).
- Pierre MAILHAN (Marine et Or) : Vuelta.
- Antoine MADIER (Turquoise et Or) : 1 Oreille.
- Laury TEISSIER (Réjonéador) : 1 Oreille et Vuelta.
- El Péré (Geoffroy CASTEL) (Lilas et Or) : 2 Oreilles.
- Vincent PEREZ (Marine et Or) : 1 Oreille.
Un joli lot d’érales et de novillos qui permirent à l’auditoire de passer une bonne matinée.
Pierre MAILHAN veut bien faire, mais confond vitesse et précipitation. Bonnes véroniques d’entame. Doué pour les pallos. Brinde son eral à Patrick VARIN, mais a du mal à trouver le sitio. Trop parallèle à mon goût et communique un peu trop avec le public. Une épée tombée le prive d’un pavillon. Il fait une vuelta.
Antoine MADIER, reçoit avec élégance le second par véroniques, chiculelinas, média puis rebolera. Son novillo est faible et se couche en piste. Estocade entière spectaculaire en lâchant la muleta en début de mise à mort, s’exposant ainsi à la corne du toro. Octroi de la première oreille.
Le rejoneador Laury TISSER entre en piste. Bénéficie de deux novillos collaborateurs qui suivent inlassablement le cheval. La piste est plus petite que les années précédentes, voire limite pour le rejon. Pose de farpas dans un petit périmètre. Ce garçon mérite d’être revu, car il a de belles manières. Travail de qualité au premier : 1 pavillon lui est octoyé. Au second, un mete y saca le prive de trophée et ce sera une vuelta.
El Péré entre en quatrième position. Il lui échoit le colorado. Auteur de jolies véroniques de réception, mais faena de muleta trop sur le voyage. Une estocade entière et deux oreilles tombent du palco (la seconde de trop). Ainsi le triomphe s’offre à lui.
Le dernier de la matinée, Vincent PEREZ. A mes yeux le plus torero des hommes à pieds. Il a le sitio, reste quieto et torée avec douceur. Malgré la mort, le palco sur l’insistance du public, lui alloue une récompense.
Une matinée qui fut une réussite pour le trop rare public venu aux arènes.
Reseña et photos : Alexis DELBOSC