Les toros de Santiago Domecq, justes de présentation (voir photo ci-dessus), ont donné peu de jeu. Le premier, protesté pour sa faiblesse et son gabarit, fut remplacé par un Victoriano del Rio mansote.
El Juli empêcha le sobrero de rejoindre l’abri des planches et sut le garder dans sa muleta pour composer une faena pas gagnée d’avance. Le maniement défectueux de l’acier limita la récompense à un salut. Le quatrième fut un toro violent dans les étoffes. Pas grand chose à en tirer même quand on s’appelle El Juli. Salut pour avoir essayé.
Miguel Angel Perera signe une première faena templée sur les deux bords, finissant dans les terrains de proximité avant d’échouer avec la rapière. Salut. Le manso cinquième lui permet un joli quite par saltilleras et gaoneras avant de fuir le combat. Le garçon insista sans succès avant d’en finir d’une estocade au troisième assaut. Nouveau salut.
Andrés Roca Rey hérita d’un premier toro protesté pour sa faiblesse. Noble malgré tout, principalement sur la corne gauche, il fut convié à une faena de bonne facture mal rématée en cinq assauts avec la rapière. Salut après une lame basse. Le sixième, sans jus, ne permettait pas grand chose et il fallut toute la bonne volonté du péruvien pour arriver à construire une faena. Trasteo vaillant et volontaire du garçon une nouvelle fois gâché par le maniement des aciers. Salut.
(Photo : Arjona – aplausos.es)