Six erales charpentés de la ganaderia Sainte Cécile à la limite de la novillada piquée dont trois manifestèrent assez de noblesse pour ne pas trop compliquer la tâche des aspirants du jour pour certains un peu verts encore à ce niveau.
- Alejandro Gardel: vuelta et silence.
- Jesus Mejias : silence et oreille.
- Antoine Madier : silence aux deux.
Le madrilène Alejandro Gardel s’est montré un peu froid . Face au premier, il s’est montré en deça des qualités de l’animal dont une muleta plus ambiteuse aurait tiré meilleur parti (vuelta). Le quatrième était tardo et offrait peu d’options. Le garçon assura, sans plus (silence).
Jesus Mejias a touché avec le noble second sûrement le meilleur de l’encierro mais les exigences du bicho ont paru supérieures à ses possibilités (silence). Le quinto, pourtant manso et violent, le vit plus volontaire, et malgré des insuffisances, une oreille est venue récompenser son envie de bien faire.
Antoine Madier s’est montré encore bien vert face à un bétail exigeant. Appliqué, il tenta de s’imposer au troisième lors d’une faena d’inégale intensité ternie par un maniement défectueux du descabello (silence). Le dernier connut un garçon en manque d’expérience suffisante pour faire face à une caste qu’une muleta plus aguerrie aurait pu dominer. A nouveau une faena con altibajos (avec des hauts et des bas) conclue par une mise à mort compliquée (silence).
Notes.
- El Santo et Miguelito ont salué au quatrième.
- Trois-quarts d’entrée.
- Une minute de silence a été observée à l’issue du paseillo en hommage à Victor Barrio.
(Photos : Romain Tastet)
Le matin avait lieu une tienta mettant aux prise du bétail de Sainte Cécile à trois toreros dont deux français : Julien Lescarret, Javier Valverde et Jérémy Banti remplaçant Thomas Dufau blessé à Eauze.
(Photos : Romain Tastet)