Les toros de Cuadri, bien présentés, dans le type de leur encaste, n’ont pas affiché beaucoup de race, un lot qui manqua de fond dans l’ensemble, les 3° et 6° un peu au-dessus des autres.

Luis Miguel Encabo se montra professionnel face à son premier qui n’humiliait pas, tirant avec métier le maximum que son adversaire pouvait donner sur chaque bord. Il banderilla bien mais tua mal. Silence.

Le quatrième s’avéra le plus compliqué du lot. Tête haute, charge courte, il n’offrit aucune option au piéton qui tua mal une nouvelle fois. Silence.

Le second était mobile mais il manquait de fond. Fernando Robleño dessina une courte faena dont on retiendra quelques muletazos estimables sur la corne droite. Silence après une lame desprendida.

Le cinquième, mobile lui aussi, chargeait avec retenue et tête haute. Pas de mauvaises dispositions, mais pas de bonnes non plus pour ce Cuadri qui ne permit qu’un labeur propre faute d’être brillant. Silence.

Le troisième était noble et abordable surtout sur la corne gauche. Ruben Pinar le comprit très vite et basa son trasteo sur cette corne, signant de belles naturelles main basse. Bonne faena  du torero manchego qui tua bien et reçut une ovation méritée.

Le sixième fut aussi un toro abordable mais que ne s’employant pas vraiment. De bonnes séries en courant la main sur la droite furent le meilleur de sa prestation. Bon trasteo du torero qui reçut à nouveau l’ovation du public.

(Photo : Javier Arroyo – aplausos.es)