Cinq toros de Vellosino et un de Garcigrande (6° bis) composaient le menu de cette tarde de figuras dont pas grand chose n’est à retenir si ce n’est la prestation d’El Juli au quatrième, et à moindre mesure celle de Lopez Simon au troisième.
Faute à une corrida empreinte de noblesse mais manquant de fond et de race, des qualificatifs souvent employés pour désigner le comportement des ganaderias préférées de nos figuras.
A retenir donc la prestation d’El Juli face à l’un des toros qui émergea un peu de la grisaille. Le madrilène l’aida à se livrer et put dessiner ainsi une faena de bon niveau dont quelques séries gauchèrent resteront pour le souvenir. Salut après une lame trasera au second assaut complétée par un descabello.
Le premier de la tarde fut un toro noble mais manso qui cherchait les tablas. Julian, avec la technique qu’on lui connaît sut en tirer le peu qu’il avait à proposer avant d’en finir d’une demi-lame et d’un descabello. Silence.
Autre moment d’intérêt de cette tarde fut la prestation d’Alberto Lopez Simon face au troisième, le second toro remarquable de l’encierro. Le garçon mit à profit la bonne corne droite de l’animal pour lier deux bonnes séries dans le style hiératique qui est le sien. La prestation sur la corne gauche (la moins propice) bien qu’honorable, fit baisser un peu le niveau de l’ensemble. Hélas l’épée fit perdre un possible trophée au torero qui reçut tout de même l’ovation du public.
Le Garcigrande sorti en sixième bis fut embarqué dans une longue faena volontaire mais manquant d’éclat. Silence.
Miguel Angel Perera n’eut aucun adversaire affichant suffisamment de présence pour lui permettre d’émerger de la grisaille. Le second était fade, le cinquième tout autant, et malgré la volonté du diestro, tout se termina par deux silences.
(Photo : Javier Arroyo – aplausos.es)