La corrida-concours de ganaderias qui clôturait la San Jorge n’a pas trouvé de vainqueur, signe du mauvais moment que traverse certaines ganaderias ou signe du peu d’intérêt que les ganaderos portent à ce genre de manifestation ? Peut-être un peu des deux.
- Nº 54. « Selectivo II », de Fermin Bohorquez (555 kg) : trois rencontres au cheval sans vraiment s’employer. Toro fade, à l’embestida courte et qui chargeait à mi-hauteur. Rafaelillo s’est montré professionnel, terminant sur une bonne estocade. Salut.
- Nº 29. « Ferroviario », de Celestino Cuadri (647 kg) : trois rencontres au cheval sans fixité. Paulita inédit car le toro se cassa une patte en début de faena. Bien à la réception par véroniques, le torero fut applaudi au final.
- Nº 157. « Mimoso », de Alcurrucen (528 kg) : compliqué au capote, le toro prit trois piques en sortant seul de chaque rencontre. Noble dans la muleta d’Escribano qui sut le comprendre pour en tirer une bonne faena créditée de la seule oreille de la tarde.
- Nº 15. « Sombrerillo », de Adolfo Martín (534 kg) : quatre rencontres au cheval en chargeant avec une certaine alegria. Le bicho protesta dans la muleta de Rafaelillo en début de faena, puis chercha l’abri des planches. Peu d’options pour le murciano. Silence.
- Nº 102. « Mimoso », de Fuente Ymbro (647 kg) : trois rencontres au cheval en le renversant à la première, s’employant peu sur les deux suivantes. Noble et fixe dans la muleta de Paulita, mais vite éteint, empêchant le torero de vraiment s’exprimer. Palmas.
- Nº 24. « Tostadino », de Los Maños (502 kg) : protesté par le public pour son manque de trapio. Trois rencontres au cheval puis affichant une certaine alegria au dernier tiers avant de lorgner vers les planches. Faena de bon niveau d’Escribano récompensé d’une ovation.
→ Prix au meilleur toro : desierto.
→ Meilleur subalterne : Ivan Garcia.
→ Meilleur picador : Juan José Esquivel.
(Photos : Joël Buravand)