» Le tribunal reconnait « la provocation » et double la peine de Jean-Pierre Garrigues.
Le tribunal correctionnel de Nîmes (14 avril 2016) a consacré la faute des antis corrida en reconnaissant qu’ils avaient organisé un piège et en conclut qu’ils portent sur le plan civil 50% de la responsabilité des coups qu’ils ont reçu.
La conséquence est que la réparation de leur préjudice est divisée par 2. Seulement 30 victimes sur les 42 sont admises à demander une réparation. Sur une somme globale de 200 000 € de dommages et intérêts réclamés le tribunal en a accordé un peu moins de 13 000 € et avec le partage de responsabilité cela fait un total d’environ 6 500 €.
Sur le plan pénal le tribunal a suivi pratiquement pour tout le monde la proposition de peine du procureur. Pour les deux plus lourdes peines le tribunal a un peu réduit :
De 15 mois de prison dont 6 mois ferme on passe à 12 mois dont 6 mois ferme,
De 12 mois de prison dont 3 mois ferme on passe à 10 mois dont 2 mois ferme.
Le reste des peines est équivalent ou inférieur aux réquisitions. Sauf pour Jean Pierre GARRIGUES pour lequel le procureur a demandé 2 mois avec sursis et le tribunal l’a condamné à 4 mois avec sursis et 2000€ d’amende.
La constitution de partie civile de l’ONCT a été déclarée irrecevable pour absence de préjudice direct en lien avec l’infraction reproché à GARRIGUES. Cependant la possibilité durant le procès de pouvoir au nom de l’ONCT exposer la problématique du comportement anti corrida a été fondamentale pour faire admettre la responsabilité des antis et peser sur la condamnation de GARRIGUES. On peut remercier l’ONCT de s’être encore investi dans ce dossier. »