Des toros de Martín Lorca, Escribano-Martín (2º et 6º) et un sobrero (6º bis) de José Luis Pereda, fades les 2°, 4° et 5°, bon le 1°, encasté et exigeant le 3°, maniable le 6° bis.
Morenito de Aranda signe une première faena d’intensité décroissante dont on retiendra une bonne série sur chaque bord et quelques muletazos isolés de qualité. Salut. Le garçon tentera ensuite de s’imposer à l’exigeant troisième sans vraiment y parvenir. Silence après une lame desprendida. Le quinto n’offrait guère d’options. Morenito essaya d’en tirer le meilleur parti, sans résultat probant. Silence après une quasi-entière.
Le premier d’Ivan Fandiño s’arrêta très vite et se mit sur la défensive.Le torero d’Orduña s’imposa sans cependant pouvoir briller. Silence. Le noble quatrième manquait de forces mais malgré son invalidité et les protestations du public, il fut maintenu en piste. Fandiño choisit judicieusement d’abréger. Silence. Le faible sixième fut par contre renvoyé aux corrales et remplacé par un Pereda faiblard mais maniable. Deux bonnes tandas sur la corne droite, baisse d’intensité lors du passage à gauche avant de remonter lors des bernadinas finales. Gros engagement lors de l’entrée a matar et grosse voltereta, heureusement sans conséquences. Salut après pétition.
(Photo : Julian Lopez)