Valencia. 19 mars (tarde). Les larves de Nuñez del Cuvillo.

Capture d’écran 2016-03-20 à 10.31.30Les « toros » de Nuñez del Cuvillo ont gâché une course qui, sur le papier, pouvait s’avérer prometteuse quant au cartel.

Tous les toros sont sortis de présentation souvent discrète, faibles, voire invalides, deux d’entre eux étant changés par des sobreros du même fer qui ne valaient pas mieux. Ne parlons pas des piques, il n’y en eut point.

Comment un ganadero peut-il ne pas avoir honte de présenter un tel bétail dans une arène de première catégorie ?

Comment une empresa, qui sait ce que valent ces toros du point de vue de leur présence en piste, n’a-t-elle pas honte de programmer cette ganaderia, même si les toreros la réclament ?

Les aficionados continueront-ils longtemps à garnir les gradins pour assister à de telles courses ? Avec de tels spectacles, la tauromachie ne disparaîtra pas à cause des antis, elle est en train de s’auto-détruire.

Pour faire court, Enrique Ponce coupe une oreille du quatrième toro qu’il a inventé avec sa muleta thérapeutique. Bien sûr il confiera au micro de Canal + Toros que ces toros là peuvent aussi te tuer s’ils t’attrapent, on en convient, mais l’aficion pourra lui reprocher, à lui et à d’autres …, de trop souvent cautionner par leur  présence un type de spectacle aussi déplorable. Le valencian avait salué à l’issue de son premier « combat ».

Sébastien Castella ( silence et palmas) et David Mora (vuelta et palmas) ont fait ce qu’ils ont ou devant ces larves envoyées par Nuñez del Cuvillo.

Une course à oublier très vite en souhaitant que ce genre de spectacle disparaisse au plus tôt des affiches.

Paco (écoeuré) devant sa télé.

(Photo : Javier Comos sur cultoro.com)