Valencia. 13 mars. Oreille pour Rafaelillo et Paco Ureña.

CaptureLa plaza de toros de Valencia était quasiment pleine pour cette course d’Adolfo Martin qui a vu les trois toreros exprimer leur vaillance, Rafaelillo et Paco Ureña coupant chacun une oreille sans que Manuel Escribano démérite pour autant.

IMG_6746Le premier adversaire de Rafaelillo n’offrait aucune option. Pratiquement arrêté au dernier tiers, il ne permit au murciano que quelques séquences au capote avant de s’éteindre. Palmas pour avoir essayé. Le quatrième afficha de meilleures dispositions et Rafaelillo en profita pour l’accueillir par véroniques genou en terre et belle demie. Muleta en mains, le garçon fit humilier son opposant et malgré son peu de charge, il parvint à dessiner une faena toute de domination qui lui valut une oreille après une estocade caidita.

IMG_6837Manuel Escribano, bien au capote lors de la réception du second par véroniques templées, vit son adversaire s’éteindre prématurément. Après quelques essais sans grand succès, il termina son trasteo par quelques manoletinas et pincha ensuite avec l’épée. Ovation. Le torero de Gerena voulut forcer le succès en allant accueillir son second Adolfo a porta gayola avant de l’embarquer dans de bonnes véroniques puis de planter quatre paires de banderilles, la troisième al violin et al quiebro résultant très latérale.  Mais hélas par la suite le cardeno afficha bien peu de jus et Escribano construisit une faena plus volontaire que brillante. Nouvelle ovation après une demi-lame suffisante.

IMG_6894Paco Ureña s’est imposé une fois de plus grâce à son courage et à sa volonté. Face au troisième, il signa une faena épurée, toute de vaillance et de sincérité, se faisant cueillir par l’animal qui heureusement ne parvint pas à l’encorner. Le torero de Lorca fit front et signa un trasteo important, de ceux qui comptent, un trasteo qui lui gagna la reconnaissance du public qui lui fit attribuer une oreille après une lame efficace. L’imposant sixième (609 kg) ne lui posa pas plus de problèmes que s’il avait fait 100 kg de moins. Toujours sincère et volontaire, il se mit devant et son toreo de verdad aurait pu lui valoir une sortie par la Puerta Grande si l’épée n’avait pas fait défaut. Ovation.

Photos : Joël Buravand.