Ciudad Rodrigo. Un novillo de Garcigrande frôle l’indulto.
On retiendra de ce festival la bonne prestation de César Jimenez face à un bon novillo de Garcigrande pour lequel le public réclama majoritairement l’indulto, une grâce que le palco refusa, s’en tenant au règlement qui stipule qu’un animal ne peut être indulté dans une plaza portative. César le toréa jusqu’à atteindre les trois avis et le novillo rentra vivant aux corrales où il fut puntillé. Vuelta pour le madrilène auteur d’une bonne faena.
Juan Diego et Juan del Alamo coupèrent chacun une oreille. Le novillero Alvaro Lorenzo signa un bon travail mais l’épée lui fit défaut (ovation).
(Photo : Isma Sanchez)
La Puebla del Rio. Triomphale novillada sans picadors.
Face à des erales de Zalduendo qui donnèrent du jeu, les cinq novilleros du jour ont coupé pas moins de huit oreilles et deux rabos, les plus en vue étant Calerito et Carlos Fernandez qui décrochèrent chacun les trophées maxima. Le dernier cité se vit offrir un capote de brega par Morante de La Puebla.
(NdR : pour avoir vu Calerito il y a deux ans à Cenicientos, il y a de la graine de figura chez ce garçon dont la classe n’a d’égale que la gentillesse et la modestie)
- Rodrigo Molina (Espartinas) : deux oreilles.
- Fernando Navarro (Sevilla) : oreille.
- Calerito (Aznalcóllar) : deux oreilles et rabo.
- Antonio de María (Benidorm) : oreille.
- Carlos Fernández (La Puebla del Río) : deux oreilles et rabo.
(Photo : Aplausos)
Merida. Talavante indulte « Frontera » de Rancho Grande.
Le fait marquant de cette corrida (anovillada) sera le triomphe d’Alejandro Talavante qui coupe deux oreilles symboliques du cinquième toro, « Frontero », de Rancho Grande qui lui est indulté. Le torero se montre varié et donne une leçon de tauromachie face à une opposition toute relative (ovation à l’issue du combat du manso second).
Erick Cortes et Daniel Luque coupent chacun un trophée.