Dimanche 13 décembre. Mexico. Bonne impression pour Daniel Luque et Fermin Rivera.

Les toros de Villa Carmela, bien présentés, n’ont eu que de la façade et se sont révélés bien creux.

Daniel Luque, privé de matière première, laissa de jolis détails à son premier en faisant de gros efforts pour faire bouger le bicho (palmas) et ne put faire grand-chose face à son fade second (silence).

Fermin Rivera (photo Tadeo Alcina) laissa entrevoir de belles qualités face à un premier adversaire noble mais faible (vuelta) et toréa avec beaucoup de pureté et d’élégance son deuxième opposant qui aurait pu laisser une oreille dans l’affaire si l’épée n’avait pas fait défaut (vuelta).

Sergio Flores afficha de la volonté mais que faire sans opposition ? Silence aux deux.

Rodrigo Santos, à cheval, vit son adversaire se casser une corne sur un burladero et dut attendre qu’on lui prépare (afeite) le réserve porteur du fer de Garfias. Fade prestation du rejoneador qui en plus tua mal (sifflets).

Dimanche 13 décembre. Merida. La seule oreille pour Joselito Adame.

Mano a mano entre le jeune mexicain Joselito Adame et le vétéran Eulalio Lopez « Zotoluco » avant-hier dans la plaza de toros de Merida et des toros de San Miguel de Mimiahuápam bien présentés  mais de peu de fond pour arbitrer le duel.

Bilan, une tarde san,s grand éclat, à l’exception de la lidia du sixième toro où Adame mit tout en jeu pour triompher, posant lui-même les banderilles et signant une faena variée et intense hélas mal rématée avec la rapière, ce qui priva le garçon d’un triomphe majeur (oreille). Adame avait été applaudi au deuxième et s’était retiré en silence après la mort du quatrième.

Zotoluco, avec le plus mauvais lot, fit ce qu’il put (silence, silence et palmas).