Une page se tourne pour Thomas Dufau …et Julien Lescarret.

Thomas Dufau et Julien LescarretEn effet, notre matador de toros français Thomas Dufau, issu du coeur de Gascogne, a choisi la XXXIème Semaine Taurine et Culturelle de Saint -Sever pour annoncer un changement dans son avenir professionnel.

Point d’armistice en ce 11 novembre pour Thomas avec son ancienne équipe d’apoderados, il les quitte en très bon terme. Cependant, il fait le choix de se faire accompagner pour la temporada 2016 par un autre matador de toros français, jeune retraité, lui aussi issu du coeur de Gascogne, en la personne de Julien Lescarret.

Julien prend l’alternative le 7 juillet 2002 à Eauze et met fin à sa carrière en 2012, après dix années d’alternative et sa 100ème corrida européenne.

Julien Lescarret est très motivé par son nouveau challenge et sa nouvelle fonction. Thomas Dufau est ravi que Julien ait accepté ce rôle d’apoderado à ses côtés.

Capture d’écran 2015-11-13 à 07.40.25Veuillez prendre connaissance du communiqué que Julien Lescarret a lu ce mercredi 11 novembre devant la presse, aficionados, organisateurs, amis, clubs taurins, peñas …

« Chers amis aficionados, J’ai le plaisir de vous adresser un courrier de présentation et d’intention. Depuis quelques heures, j’ai la responsabilité de diriger la carrière professionnelle de Thomas Dufau avec l’espoir de l’aider à poursuivre dans l’exercice de sa passion d’une part et de l’accompagner dans la représentation de notre patrimoine taurin d’autre part.

Thomas est un garçon que j’ai connu à ses débuts et pour qui nous avons tous gardé une affection particulière et une admiration constante pour ses performances artistiques. Jeune matador depuis l’année 2012, il n’a pourtant cessé de progresser, atteignant désormais un statut de professionnel respecté et de personnage médiatique attractif.

Homme de culture et d’identité forte, il est devenue l’image incarnée de notre aficion et le porte-drapeau de nos idéaux à chacune de ses prestations. Aujourd’hui, nous avons fait le choix d’associer nos compétences, dans la perspective de donner jour à un projet commun, nommé Coeur de Gascogne, qui permettra de fédérer toutes les intentions positives à l’égard de notre union.

Cette volonté est guidée par l’ambition de donner à Thomas la place qu’il mérite dans les arènes d’ici et d’ailleurs, et de permettre à chacun d’entre nous de prendre conscience qu’il participe, par son soutien, à sa propre destinée ainsi qu’à celle de nos enfants. Je conçois cet avenir commun comme l’opportunité de certifier son attachement à nos terres, d’exclure toutes réflexions taurines néfastes et du devoir accompli comme un juste retour sur ses privilèges.

Capture d’écran 2015-11-13 à 07.39.02Si nous comptons par ailleurs sur le soutien et la présence des proches de Thomas, notamment sur les deux associations qui portent son nom « La Peña Thomas Dufau » et « Les amis de Thomas » et qui sont indispensables à sa réussite, comme celle de Gérard Ducès ou de Cyril Vidal (en charge de la communication internet et visuelle), nous affirmons également notre intention de collaborer avec d’autres professionnels reconnus et expérimentés dans le domaine du management. Nos carrières respectives ont tissé des liens avec d’autres personnes organisatrices de spectacles taurins ou éleveurs de toros, et qui adhèrent déjà au projet Coeur de Gascogne.

Nous n’avons pas choisi par hasard la semaine taurine de Saint-Sever (que nous remercions au passage de nous offrir cette tribune) afin de révéler officiellement notre union. Je fais d’ailleurs un aparté sur le silence respectueux des forces taurines médiatiques, pourtant déjà informées avant l’heure et qu’elles soient ici remerciées d’avoir attendu notre présentation d’aujourd’hui.

A Saint-Sever donc, j’ai toréé mes premiers animaux, j’y ai porté mon premier costume de lumière en 1997 et j’y ai aussi beaucoup d’amis aficionados qui m’ont accompagné sur le chemin de ma profession. Thomas n’aurait pas été torero non plus sans la petite bourgade de Cauna et l’apprentissage de Richard Milian.

Le 27 septembre dernier, mon protégé s’est blessé à la main face à un Toro de Victorino Martin dans ces mêmes arènes. Nous nous sommes véritablement rapprochés depuis ce jour de sang, rendant évident qu’à l’automne, cette ville incarne parfaitement les valeurs que nous souhaitons vous faire partager durant notre aventure : terroir, sincérité, culture, abnégation, rapport aux autres, plaisir, bonheur…

Alors qu’ici soit entendu, que si Thomas et moi avons, non seulement l’ambition de rendre à tous nos privilèges d’être torero, nous avons également le devoir de faire battre le Coeur de Gascogne.

Merci de votre attention. »