Hier, samedi 19 septembre, le club «La Montera Gimontoise» a fêté son vingtième anniversaire.
Vingt ans déjà qu’elle avait organisé ses premiers festivals avec Jaime Ostos, Morenito de Maracay, Ruiz Miguel ou autres toreros de légende. Puis la Montera s’était orienté vers les novilladas en accueillant Juan Bautista au lendemain de sa grande porte à Madrid, Antonio Ferrera. Vint ensuit le temps des corridas avec plusieurs fois à l’affiche les toros de Maria Luisa Perez de Vargas qu’emmenait Alfonso Guardiola, déclaré un jour citoyen d’honneur de la ville. Toute cette grande aventure taurine a été contrainte, un jour, de s’arrêter.
Mais l’esprit de la Montera demeure et pour célébrer ces vingt années, le président, Jaime Rodriguez, avait invité Victorino Martin, père et fils, Eduardo Davila Miura, Marc Serrano et Richard Milian.
Dans le courant de la matinée ils participaient à une tienta avec du bétail de l’éleveur gersois Jean-Louis Darré. Quatre vaches qui furent très agréables. Richard Milian a toréé avec grâce, sentiment et profondeur. Eduardo Davila Miura avec un animal revenu trois fois sous le cheval a lui aussi démontré beaucoup de temple et d’harmonie. Marc Serrano est resté dans ce registre. Victorino Martin, avec l’oeil de l’éleveur et du vétérinaire, a poussé au maximum de ses possibilitès la dernière vache. Il a dessiné l’essentiel d’un complet répertoire de cape et de muleta, rassurant Jean-Louis Darré sur certains aspects négatifs de son bétail. «Les vaches n’ont pas toujours le temps de récupérer, ce n’est pas grave. C’est pareil chez moi…»
Le soir, Jean-Louis Darré, toujours avec des Camino de Santiago poursuivait sur cette partition, mais avec une gamme de plus. Deux excellents taurillons qui ont permi à El Rafi et Clemente de s’expliquer. Au bout, c’est El Rafi qui remportait le trophée Alfonso-Guardiola. Ce trophée avait déjà été emporté par Louis Husson et Joaquim Galdos. La journée se terminait par une grande distribution de récompenses et de cadeaux.
Entretemps, Pierre Dufau, maire de Gimont, avait remis la médaille de la ville à Victorino Martin Andrès, père. Avec Jaime Rodriguez, président de la Montera, il rappelait la grande aventure taurine de Victorino qui avait, en 1961, sauvé tous les Albasserada Santa Coloma. Depuis ce sang unique matiné de Saltillo fait très souvent l’événement en tauromachie. Très ému, Victorino père, répondait à ces paroles chaleureuse en exprimant tout son amour de la France taurine.
La journée» pouvait se poursuivre avec un dernier moment surprenant, pour le moins, la remise d’un maillot de l’ES Gimont Rugby à Eduardo Davila Miura. En effet le torero est un adepte de ce sport et a longtemps joué sous les couleurs de Séville. Le trait d’union tauromachie-rugby était une nouvelle fois affirmé.
Reportage : Jean-Michel Dussol.
Voir les reportages d’Eric Depecker.
Tienta de Jean-Louis Darré.
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NSP : erales de Camino de Santiago pour :
- Clément Hargous : 1 oreille
- Rafi Racoule : 1 oreille
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