Des toros d’Antonio Bañuelos, de présentation correcte, maniables dans l’ensemble, avec une mention spéciale pour les 1° et 6° applaudis à l’arrastre.
Juan José Padilla profita justement des bonnes dispositions du premier qu’il roréa a gusto tant au capote qu’à la muleta; finissant d’une épée dans tout le haut et d’un descabello. Oreille. Face au quatrième qui le bouscula violemment (coup à la poitrine), il composa à nouveau un travail de bonne facture mais gâcha tout au descabello où il perdit de possibles trophées. Palmas. Il dut passer à l’infirmerie et en ressortit pour assurer son rôle de chef de lidia au cinquième.
El Fandi se montra à l’aise au capote face au second lors de la réception par véroniques genou à terre puis lors d’un quite par chicuelinas, puis il fit lever les tendidos au second tiers par des poses de banderilles toujours spectaculaires. Muleta en mains, il se montra professionnel tant que dura le toro, lequel s’éteignit prématurément. Entière en deux temps puis silence étrange après la pétition refusée par le palco. Le quinto ne se livra pas et afficha des difficultés que le granadino gomma pour dessiner une faena de bonne facture qui fut primée d’une oreille alors que le public en réclamait deux. Cette fois encore El Fandi se montra brillant lors de la pose de quatre paires de bâtonnets.
Juan del Alamo fut applaudi dès la réception au capote d’un troisième protesté pour son manque de forces. Muleta en mains, il dessina une importante faena templée, toute de technique et d’harmonie qui lui valut de promener un trophée après une estocade en deux temps. Il haussa le niveau face au sixième qu’il toréa sur les deux mains avec beaucoup de sincérité. Après une très bonne estocade, il se vit concéder les deux oreilles du dernier Bañuelos de la tarde.
(Photo : Felix. P)