Matin : petite entrée, soleil et nuages, fraîcheur ravigorante, une heures trente de spectacle.
Trois erales d’Antonio Perez de San Fernando, inégaux de présentation et souvent compliqués. Tous très toréables malgré quelques difficultés à surmonter.
- Tibo Garcia (rouge et or), au premier, une entière, un descabello, une oreille.
- Baptiste Cissé (tourquoise et or), sept agressions à l’acier, un avis, silence.
- Jésus Mejias Garcia (bleu et or), sept agressions à l’épée dont un trois-quarts de lame, avis, silence.
Pour sa journée des novilladas sans picadors, Rion des Landes ouvrait avec trois erales d’Antonio Perez de San Fernando (Antonio Perez Montalvo), erales du Campo Charro, souvent très compliqués. Dès le début, celui de Tibo Garcia était un peu manso. Un défaut que le garçon corrigea rapidement, amenant son adversaire à se confier dans la muleta. Là encore, il sut faire la différence avec la main gauche et des naturelles d’une profondeur à peine imaginable. Le garçon tua rapidement. Un trophée tout à fait logique et mérité.
Baptiste Cissé nous a impressionné par sa façon dépouillée, relâchée et naturelle de se présenter devant le toro. Pourtant, avec cet animal, il n’était pas question de défiler, il fallait se battre. C’est avec élégance et profondeur que l’élève de Richard Milian dessina de belles séquences sur la main gauche, soutachées de quelques trincheras. De l’art cher Monsieur !!!
Jesus Mejias Garcia, qui avait triomphé la semaine dernière à quelques kilomètres d’ici, est apparu en méforme. Probablement un eral trop compliqué qui a parfois dominé le torero. Il fut mal à l’aise à la cape, très moyen aux banderilles et parfois superficiel à la muleta en reculant sur ses passes. En bref une mauvaise journée pour ce garçon qui a prouvé, par ailleurs, de belles qualités.
Rion était prêt, ensuite pour fêter le vainqueur de sa journée Adrien Salenc.
Reseña et photos : Jean-Michel Dussol.
Après-midi (résumé) : triomphe d’Adrien Salenc.
3/4 d’arènes, temps clément, 23°, une vingtaine d’antis bruyants.
Six erales de Valdefresno, faibles, mansos et fuyards, le quatrième se désintéressant de tout.
- Ivan Gonzalez : une oreille et silence.
- Adrien Salenc : une oreille et deux oreilles.
- Juan Silva ‘Juanito » : une oreille et vuelta.
Résumé et photos : Eric Depecker.