Madrid. 20 mai. Corrida de la Presse.

Capture d’écran 2015-05-21 à 07.18.45Des toros de Jandilla et Vegahermosa (1° et 2°), souvent justes de forces, pour une Corrida de la Presse qui ne vit se couper aucune oreille, Abellan et Escribano recueillant chacun une ovation.

Miguel Abellan, face à un premier toro sans grandes forces, resta dans une honnête moyenne, sans pouvoir passer ce cap. Silence.

Le quatrième, le meilleur du lot, était un bon toro beaucoup plus solide que ses frères, mobile et de bonnes conditions sur les deux cornes. Comme à son premier, c’est à genoux face au toril que le torero madrilène le reçut par larga cambiada avant de composer une bonne faena templée, liée et compacte, meilleure sur la droite. Bien que d’inégale intensité, la faena plut au public qui réclama une oreille après une demi-lame. Le palco refusa et la prestation d’Abellan fut saluée d’une ovation.

El Fandi avait tiré au sort un premier toro avec des qualités que son manque de forces ne lui permit pas d’exprimer. Le granadino le reçut par larga cambiada, signa un joli quite par chicuelinas mais ne put briller au second tiers à cause du manque d’opposition. Impossible de briller muleta en mains où tout resta dans le « regular ». Silence.

Le quinto fut le plus fade de la sélection. Sans classe, défensif, il n’offrit aucune option au Fandi qui dut se contenter d’une ovation à l’issue d’un second tiers bien mené. Faena dans les tons médiocres et silence après une estocade desprendida.

Manuel Escribano ne put tirer grand chose d’un troisième qui n’avait pas les moyens de ses ambitions. Le torero de Gerena banderilla avec brio mais son trasteo resta sans écho. Silence.

Le sixième releva l’intérêt de la course avec des qualités sur la corne gauche, bien exploitée par Escribano qui composa un trasteo solide, mettant à profit la mobilité de ce dernier Jandilla au second tiers d’abord, puis au troisième ensuite. Bonne estocade et petite pétition non validée par le palco. Salut sous l’ovation.

Capture d’écran 2015-05-21 à 07.17.52Présence du roi Juan Carlos en barrera. (Photos : Javier Arroyo)