Madrid. 17 mai. La seule oreille pour Joselito Adame.
Les toros d’El Montecillo, maniables, ont manqué de race dans l’ensemble et n’ont pas permis aux maestros du jour de s’exprimer, à l’exception du sixième, un grand toro dont Joselito Adame sut profiter pour lui ravir une oreille (photo : Fran Jimenez).
Juan Bautista et Alberto Aguilar n’ont pas démérité sans pour autant parvenir à sortir de la grisaille.
- Juan Bautista : silence et silence.
- Alberto Aguilar : silence et silence.
- Joselito Adame : silence et oreille.
Madrid. 18 mai. Oreille pour Posada. Bonne impression de Roca Rey.
Les novillos du Conde de Mayalde, bien présentés, ont affiché peu de race à l’exception du très bon quatrième, ovationné à l’arrastre, et du mobile et exigeant sixième.
Posada de Maravillas (photo : Javier Arroyo), mal servi avec le premier (silence), s’est rattrapé face à l’excellent quatrième face auquel il s’est montré très torero malgré une impressionnante voltereta juste après les piques. Sûr de lui, jouant bien de la ceinture et du poignet, il sut convaincre les tendidos qui lui firent attribuer un trophée.
Clemente, face au plus mauvais sorteo, s’est tira avec les honneurs mais privé de matière première, il ne put s’exprimer et se retira deux fois en silence.
Andrés Roca Rey ne trouva pas un adversaire à sa mesure avec le noble mais décasté troisième qui s’éteint prématurément, ne lui permettant que de beaux gestes isolés. L’exigeant sixième le vit s’arrimer, frôlant la blessure pour ne rien lâcher. Le final avec l’acier le priva d’une possible oreille.
- Posada de Maravillas : silence et oreille.
- Clemente : silence et silence.
- Andrés Roca Rey : palmas et salut.