Les toros de Cayetano Muñoz ont affiché du fond mais bien peu de forces pour l’exprimer, le quatrième au-dessus du lot.

Le Feria s’ouvrit par la lidia d’un toro avec des possibilités mais qui n’afficha ni la race, ni les forces nécessaires pour permettre à Joselito Adame de s’exprimer. A noter quelques séquences gauchères de correcte facture mais forcément sans transmission. Estocade, trois descabellos. Silence.

Le quatrième sauva la course par sa bonté et sa collaboration, et la force qui manquait à ses frères. Le mexicain toréa a gusto, composant une intelligente faena templée adaptée aux conditions de l’animal.Il coupa ainsi la première oreille de la Feria après une bonne lame complétée d’un descabello.

Oliva Soto s’illustra à la véronique pour accueillir le second, un bicho à la charge compliquée qu’il eut du mal à aguanter. Des difficultés avec les aciers en quatre tentatives. Silence.

Le cinquième transmettait beaucoup mais affichait des tendances à se coller au torero, des problèmes que le garçon à court de pratique ne sut résoudre. Final par pinchazo, demi-lame et quatre descabellos. Silence.

Esau Fernandez s’en fut chercher le troisième a porta gayola. Le trasteo tourna vite a menos du fait du manque de forces de l’animal qui finit aplomado au derniers tiers. Malfré les efforts du garçon, rien ne fut possible même en raccourcissant les distances. Salut après une estocade défectueuse.

C’est à nouveau à la porte des chiqueras que le torero attendit le sixième, un toro qui n’eut pas les moyens physiques pour s’exprimer, accusant son manque de forces en multiples génuflexions. Une nouvelle fois la volonté du garçon ne suffit pas à compenser les carences de l’animal qui défuncta d’une grande estocade. Palmas.

(Photo : Arjona)