Face à des toros de Garcigrande et Domingo Hernandez (5°), de présentation correcte, nobles mais manquant de race, c’est Alejandro Talavante (photo : Arjona) qui se détache de la terna du jour en coupant les deux oreilles de chacun de ses adversaires.

Face au mansote troisième, l’extremeño adapte son toreo aux conditions de son opposant, toréant de courtes séries de muletazos profonds et templés. Débutée genoux en terre, la faena face au sixième toréa avec beaucoup de pureté mors d’un trasteo varié composé sur les deux cornes et terminé d’une bonne estocade.

El Juli, qui officiait comme chef de lidia, tomba sur un premier toro de peu de race mais qui avait le mérite de la fijeza, une qualité que le madrilène mit à profit tant au capote qu’à la muleta, maniant le capote avec lenteur et baissant bien la main au dernier tiers. Hélas le bicho s’éteint prématurément et le Juli privé de matière première dut conclure. Oreille. Le quatrième parado et décasté ne lui permit qu’un toreo volontaire faute d’être brillant. Ovation.

Miguel Angel Perera se montra très au-dessus d’un premier toro sans transmission. Faena très technique pour exprimer le peu que pouvait donner l’animal. Palmas. Face au quinto, un bicho de tempérament compliqué, le débat s’éleva et le garçon sut imposer sa volonté lors d’une faena méritoire en terrain réduit. Oreille.

Fiche du spectacle.

Olivenza (Badajoz). Samedi 7 mars. No hay billetes.

Toros de Garcigrande et Domingo Hernández (5º)

• El Juli : oreille et ovation.
• Miguel Ángel Perera : palmas et oreille.
• Alejandro Talavante : deux oreilles et deux oreilles.